Franchise

IAD annonce un chiffre d’affaires stable en France, à 500 millions d’euros

Par Christian Capitaine | Le | Réseau de mandataires

Olivier Descamps, directeur général d’IAD France, décrypte l'évolution de l’activité commerciale du réseau de mandataires pour son exercice 2022-2023, qui affiche une quasi-stabilité, dans un contexte de repli du marché de la transaction immobilière à deux chiffres.

Olivier Descamps, directeur général d’IAD France - © D.R.
Olivier Descamps, directeur général d’IAD France - © D.R.

La clôture de votre dernier exercice, le 30 juin 2023, fait état d’un CA stable en France sur douze mois. Comment appréciez-vous ces résultats ?

A 500 millions d’euros, contre 502 millions l’an passé, notre chiffre d’affaires en France est effectivement en quasi-stabilité, ce qui constitue une très belle résistance de notre réseau dans un contexte de marché en forte baisse. En effet, selon les chiffres des notaires, les volumes de transactions immobilières, dans l’Hexagone, affichaient, à fin mai 2023, un repli 12 % sur douze mois.

En un an, les mandataires d’IAD [ils sont près de 16 000] ont ainsi réalisé 60 000 transactions en France, contre 62 000 l’an passé. C’est 6 % de parts de marché. Ce qui nous place en tête des réseaux immobiliers français.

Au niveau du groupe (1), nous atteignons cette année les 65 000 ventes, pour un chiffre d’affaires total de 536 millions d’euros.

Pourquoi vos ventes n’ont que peu fléchi en France contrairement à celles du marché ?

Ces bons résultats d’IAD sont la conjonction de plusieurs facteurs. D’une part, le réseau se professionnalise, avec désormais une part de mandats exclusifs détenus par nos conseillers de 45 %.

Notre deuxième force est la proximité : 80 % des Français ont un mandataire IAD à moins de 4 kilomètres de chez eux.

Nous avons également une base d’honoraires basse, à 4 % TTC, contre 5,78 % pour la moyenne nationale tous réseaux confondus, selon l’Autorité de la concurrence.

80 % de nos mandataires n’exercent que la profession d’agent immobilier.

Enfin, nous avons fait de la formation de nos mandataires un cheval de bataille. Preuve que ces efforts portent leurs fruits : sur plus de 150 000 avis clients certifiés par Immodvisor, nous obtenons la note moyenne de 4,8 sur 5.

Désormais, 80 % de nos mandataires n’exercent que la profession d’agent immobilier, contre 20 % d’entre eux qui ont une double activité professionnelle. C’est une autre preuve de notre professionnalisation.

Quelles sont vos ambitions d’expansion à l’international ?

Nous venons de mettre un pied en Angleterre avec le rachat du réseau David Lee, qui compte 21 conseillers immobiliers. C’était une belle opportunité pour y démarrer. Plus largement, nous avons l’ambition d’être présent dans une dizaine d’Etats américains. Les Etats-Unis, c’est le plus gros marché immobilier du monde.

Le portail SeLoger vient de s’ouvrir aux particuliers. Quelle est votre réaction ?

C’est une stratégie qui leur est propre. Il faut la respecter. Ce qui est certain, c’est que leur proposition de valeurs se rapproche de celle de Leboncoin et s’éloigne de celle de Bien’ici. C’est le seul commentaire que je ferai sur le sujet.

IAD s’appuie également sur un solide portail, avec plus 80 000 annonces en ligne, soit une croissance de 30 % par rapport à l’an passé.

(1) IAD est également présent en Espagne, en Italie, en Allemagne, au Portugal et au Mexique.