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Comment bien choisir l’emplacement de son agence immobilière ?

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A l’instar d’un appartement ou d’une maison dans le cadre d’un achat ou d’une vente, la bonne situation géographique d’une agence est bien entendu déterminante. Et pour cause, elle aura un impact direct sur les chances de succès de votre business. Quels sont les critères à prendre en compte ? Tour d’horizon des bonnes pratiques avec deux experts du secteur.

4 conseils pour bien choisir l’emplacement de son agence immobilière. - © D.R.
4 conseils pour bien choisir l’emplacement de son agence immobilière. - © D.R.

1/ Réaliser une étude de marché locale

Première étape : il est essentiel d’étudier le marché immobilier local afin de définir la zone géographique d’implantation.

Dans cette optique, « il est important de connaître le nombre d’habitants, le nombre de boîtes aux lettres en HLM et hors HLM, le nombre d’offres et de ventes réalisées, le dynamisme économique, sans oublier le nombre d’agences immobilières déjà implantées et le profil des clients potentiels  », explique Régis Wolf, responsable développement du réseau Nestenn.

Contrairement à certaines idées reçues, il est préférable de choisir un secteur où il y a déjà d’autres agences immobilières installées. « C’est non seulement le signe que la demande existe, mais aussi la garantie d’attirer un maximum de porteurs de projets immobiliers qui iront d’une agence à une autre », souligne Julien Gauthier, cofondateur et CEO du réseau CityLife.

2/ Opter pour une bonne visibilité et un emplacement accessible

Privilégiez un emplacement dans une rue commerçante, un centre-ville ou à proximité de carrefours fréquentés pour maximiser la visibilité de votre vitrine.

« Choisir un local situé à côté d’un café, d’une pharmacie, d’une boulangerie ou encore d’un Monoprix est également une bonne option puisqu’il vous permettra d’augmenter votre taux de clients potentiels  », précise Julien Gauthier.

La proximité d’une bouche de métro, d’un arrêt de bus dans une grande ville ou d’un parking en province est également un critère à ne pas négliger pour optimiser l’accessibilité de son agence.

« Avant de signer le bail, je recommande souvent à nos franchisés de passer une heure ou deux dans un café afin de constater le niveau de passages de piétons et de voitures  », observe Régis Wolf. Enfin, le nom de la rue peut également avoir son importance en termes de référencement sur Google.

3/ Evaluer les caractéristiques du local

La surface du local a également son importance. « Pour une agence principale, une superficie de 60 à 80 mètres carrés est un bon compromis, quand 20 à 30 mètres carrés peuvent suffire pour une agence secondaire sur le même secteur  », préconise Régis Wolf.

Lors d’une création d’agence immobilière, il est important de se projeter dans l’avenir et sa réussite futur. « Un entrepreneur immobilier commence souvent par la transaction immobilière, puis diversifie son activité avec de la gestion locative qui implique d’avoir un gestionnaire et un bureau fermé. Avoir une surface de 60 mètres carrés offre la possibilité d’aménager différents espaces et de l’adapter par la suite en cas de diversification sans avoir à déménager », souligne Julien Gauthier.

Prévoyez un espace pour une zone d’accueil, des bureaux pour les agents, et éventuellement une salle de réunion. Vérifiez également l’état général (travaux nécessaires, isolation, électricité) pour éviter des coûts imprévus.

Autre critère souvent oublié dans le choix du local : assurez-vous que ce dernier soit conforme aux normes d’accessibilité (PMR).

4/ Tenir compte de son budget

Bien entendu, si un emplacement premium peut souvent valoir l’investissement, attention à ne pas compromettre la rentabilité de votre agence immobilière. Dans cette optique, faites vos comptes !

« Le loyer du local représente l’une des charges les plus importantes de l’activité lorsque l’on gère une agence immobilière, il est donc impératif de rester raisonnable et de ne pas s’emballer uniquement parce que le local est beau, grand et bien placé », met en garde Julien Gauthier.

N’oubliez pas également de prendre en compte les charges associées, telles que les taxes locales, les charges de copropriété et les coûts d’entretien et évaluez si l’emplacement peut générer assez de clients pour justifier l’ensemble de ces coûts.


Par Stéphanie Marpinard