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Devenir propriétaire, le 1er projet d’avenir des jeunes !

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Quel regard portent les jeunes d’aujourd’hui sur l’immobilier ? D’après une étude menée par le réseau Guy Hoquet et l’institut CSA, les 18-29 ans n’ont rien d’anticonformistes ! Même s’ils sont lucides sur les difficultés d’accès au logement, ils nourrissent le rêve de devenir propriétaire

Devenir propriétaire, le 1er projet d’avenir des jeunes ! - © D.R.
Devenir propriétaire, le 1er projet d’avenir des jeunes ! - © D.R.

Pour fêter ses 20 ans, Guy Hoquet a décidé de s’intéresser à une tranche de population qui prend peu la parole dans le domaine de l’immobilier : les 18-29 ans. Au travers d’un sondage réalisé en avril 2014 auprès de 882 jeunes avec l’aide de l’institut CSA, le réseau de franchises démontre que la génération Z serait moins iconoclaste que ce qu’elle laisse entrevoir. D’après les résultats, « l’accession à la propriété est la première aspiration des jeunes devant le fait de fonder une famille, voyager et créer une entreprise », explique Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet. Un ordre de priorité à la fois étonnant et triste, qui démontre que les 18-29 ans sont touchés de plein fouet par la crise. Plutôt que d’envisager de rencontrer l’âme sœur comme l’ont fait leurs parents à leurs âges, ces derniers souhaiteraient s’assurer de posséder un toit pour mieux affronter les difficultés qui les attendent. Parmi les critères qui les encouragent à devenir propriétaires, figurent le fait de rembourser un crédit plutôt que de payer un loyer (59 % des réponses), la possibilité de se constituer un capital et de préparer l’avenir (37 %) et la dimension statutaire liée au succès personnel d’acheter (33 %). Et le temps presse pour ces vingtenaires : 82 % d’entre eux souhaitent accéder à la propriété avant 30 ans, alors que l’âge moyen pour devenir propriétaire est de 33 ans en France.

Les jeunes veulent être accompagnés

Sans surprise, l’accès au logement reste, pour 85 % des jeunes sondés, la croix et la bannière. Là encore, leurs réponses ne sont pas empruntes d’optimisme puisque 67 % d’entre eux pensent que les difficultés actuelles vont s’amplifier dans les prochaines années et 48 % que les prix des logements vont croître. Pour la génération Z, le budget dédié au logement est difficile à assumer. Selon le sondage, un jeune sur trois déclare rencontrer des difficultés pour payer son logement. Et pour cause : « il représente 35 % de leur revenu net mensuel, contre 24 % pour l’ensemble de la population », souligne Fabrice Abraham. Comme le reste de la population, une nette majorité de jeunes (85 %) exprime son insatisfaction vis-à-vis de la politique du logement du gouvernement. Pour autant, ils sont peu au fait des évolutions dans le domaine puisque 4 jeunes sur 5 déclarent n’avoir jamais entendu parler de la loi Alur. Pour le directeur de Guy Hoquet, « les remous qui ont précédé l’adoption de cette loi n’ont manifestement ni facilité sa compréhension, ni son appropriation par les plus jeunes. » Puisqu’ils semblent perdus sur le marché, les vingtenaires indiquent enfin vouloir être accompagnés par des professionnels : si 54 % pensent s’adresser aux sites internet d’annonces pour trouver un logement, 40 % songent à pousser les portes d’une agence appartenant à un réseau national.

Aurélie Tachot