Franchise

Pourquoi le réseau immobilier RE/MAX promeut le mandat avec honoraires partagés ?

Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés

Le réseau de franchise immobilière RE/MAX, qui compte 1 200 agents commerciaux en France pour une centaine d’agences immobilières, lance un mandat coopératif avec honoraires partagés. Pourquoi et avec quels objectifs ? Les réponses de Thomas Dangin, président du réseau.

Thomas Dangin et Donatien Dumontier, les cofondateurs de RE/MAX France - © D.R.
Thomas Dangin et Donatien Dumontier, les cofondateurs de RE/MAX France - © D.R.

Quel bilan dresser de la dynamique de croissance du réseau RE/MAX en France ?

Nous continuons à bien grandir et à consolider l’existant. Et ce, depuis l’accélération de notre développement en franchise en 2019. Nous comptons désormais des agences immobilières sur l’ensemble du territoire, soit une centaine d’unités, y compris dans le sud et le grand ouest du pays.

Alors que notre chiffre d’affaires a progressé de 25 % en 2022 [le réseau garde confidentiel le montant réalisé, NDLR], nous nous appuyons désormais sur le travail de 1 200 agents commerciaux, soit une progression de nos effectifs de 450 % par rapport à il y quatre ans.

Aussi, nous nous félicitons de constater qu’au sein du réseau plus de 60 % de nos agents commerciaux ont plus de deux années d’ancienneté.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Celui, tout d’abord, d’atteindre les 4 000 agents commerciaux à horizon 2027. Pour l’ouverture de nouvelles agences (nous projetons d’en ouvrir une quarantaine par an), nous souhaitons notamment investir davantage encore le sud-ouest de la France, les départements de la région Occitanie, la côte Atlantique, la Bretagne, ainsi que l’ensemble des grandes agglomérations du pays.

Quelles sont les conditions pour vous rejoindre en tant que franchisé RE/MAX ?

Pour la création d’une franchise RE/MAX, ils faut prévoir une enveloppe comprise entre 80 000 et 200 000 euros, dont 30 000 à 50 000 euros d’apport personnel.

Agence RE/MAX - © D.R.
Agence RE/MAX - © D.R.

Notre réseau s’appuie, par ailleurs, sur de grandes agences immobilières qui emploient idéalement entre 25 et 30 agents commerciaux. A ce dispositif s’ajoute une équipe de salariés qui travaillent dans les domaines de la formation, du marketing, du juridique et dans l’ensemble des métiers annexes à la vente immobilière, par exemple dans le domaine de la photographie professionnelle.

S’agissant plus spécifiquement du franchisé RE/MAX France, que nous appelons chez nous « broker », il doit développer de solides capacités de chef d’entreprise avec l’objectif, notamment, de définir le plan de carrière de ses agents commerciaux et de les recruter.

Vous avez décidé de promouvoir le mandat coopératif avec honoraires partagés. Pourquoi et avec quels objectifs ?

Le lancement, au cœur de notre dispositif, du mandat avec honoraires partagés entre le vendeur et l’acquéreur s’inscrit dans une mécanique globale dont l’ambition consiste à améliorer notre qualité de services. Le temps est venu de promouvoir, avec force, une nouvelle façon de vendre de l’immobilier. Et ce, en renforçant la coopération entre les agents immobiliers.

Concrètement, ce dispositif s’articule au travers d’un mandat de vente exclusif du côté de l’agent immobilier qui représente le vendeur. Ensuite, et parce que ce professionnel peut difficilement apporter un même degré de services à un potentiel acquéreur, le but est qu’il collabore, dans le cadre d’un inter-cabinet, avec un autre agent immobilier qui prendra précisément en charge ce volet acquisition. Résultat : deux agents représentent leurs clients et négocient en leur nom.

Et au final, les honoraires versés sont partagés équitablement entre le vendeur et l’acquéreur avec des services clairement établis pour l’un et l’autre.

Pour que le vendeur ait plus de visites de son bien et que l’acquéreur ait plus de biens à visiter, favoriser cette coopération entre professionnels nous apparaît parfaitement adapté. Pour résumer, coopérer entre professionnels de l’immobilier a pour principal vertu de décloisonner le marché.