Évaluation

Immobilier neuf : +3,2 % de logements réservés au 4ème trimestre 2021

Le | Services pour évaluer

Le ministère de la Transition écologique a rendu compte, mardi 15 février 2022, de la dynamique du marché du logement neuf en France au cours du 4 ème trimestre 2021, faisant notamment état d’une progression de 3,2 % des logements réservés. Le point également sur la dynamique des logements commercialisés et des zones les plus recherchées.

Le nombre de logements mis en vente augmente  augmenté de 10,2 %. - © D.R.
Le nombre de logements mis en vente augmente augmenté de 10,2 %. - © D.R.

« 28 800 logements neufs ont été réservés à la vente en France métropolitaine au 4e trimestre 2021, c’est une progression de 3,2 % par rapport au 4e trimestre 2020 », a révélé, le 15 février 2022, le service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. Avant toutefois de préciser que « les réservations sont restés inférieures de 18,3 % à leur niveau du 4e trimestre 2019, période d’avant-crise sanitaire. »

Le nombre de logements mis en vente augmente plus fortement au 4e trimestre 2021 (+10,2 % par rapport au 4e trimestre 2020), selon le SDES. Avec 25 600 logements commercialisés, ce niveau reste inférieur à celui du 4e trimestre 2019 (-7 %). L’encours de logements disponibles proposés à la vente (95 200 unités) au 4e trimestre 2021 est stable sur les 3 derniers trimestres. L’encours d’appartements proposés à la vente atteint 88 800 unités au 4e trimestre 2021.

« C’est un niveau quasi stable par rapport à la fin du 3e trimestre 2021 (-0,1 %) et en baisse par rapport à la fin du 4e trimestre 2020 (-2,3 %) », note le SDES.  Le prix moyen au m² des logements neufs vendus est en hausse pour les appartements (+4,7 % sur 1 an) et s’accroît pour les maisons individuelles (+13,1 %). Toutes les tailles de logement ont vu leur prix moyen au m² augmenter, plus particulièrement les appartements de 2 pièces (+ 5,8 %), selon le SDES. Au 4e trimestre 2021, un appartement neuf est vendu en moyenne 4 500 € le m².

« Demande très forte pour les zones B2 et C, et stable pour les zones A/A bis et B1. »

« Le marché des logements neufs est très concentré dans les zones A/A bis et B1, respectivement 34 % et 46 % des mises en vente au 4e trimestre 2021 ; 38 % et 44 % des réservations. 16 % des mises en vente et 14 % des réservations ont lieu en zone B2. La zone C ne concentre que 4 % des mises en vente et des réservations du marché de la promotion immobilière », indique le service des données et études statistiques du Ministère de la Transition écologique.

Dans les zones A/A bis, qui réunissent Paris, une grande partie de l’Île-de-France, la Côte d’Azur et la zone frontalière avec la Suisse, « les mises en vente et les réservations augmentent au 4e trimestre 2021 mais moins que la moyenne nationale (+1,6 % pour les réservations et +9,0 % pour les mises en vente, par rapport au 4e trimestre 2020)  », explique le SDES. Sur 12 mois, la hausse est importante en 2021 pour les mises en vente (+23,4 %) et les réservations (+6,1 %).

Sur 1 an, le marché des logements neufs en zone B1, qui regroupe les autres grandes agglomérations de plus de 250 000 habitants, se caractérise par une stabilité de la demande au 4e trimestre 2021 (-0,1 % de réservations par rapport au 4e trimestre 2020). L’offre augmente (+18,7 % de mises en vente par rapport au 4e trimestre 2020).

Sur 1 an, le marché en zone B2, qui comprend les autres communes de plus de 50 000 habitants, se caractérise par une hausse des réservations plus importante qu’au niveau national (+15,1 % par rapport au 4e trimestre 2020) et par une légère augmentation de l’offre (+3,5 % de mises en vente).

Montpellier Métropole : programmation pour construire 8 560 logements d’ici à 2023

Produire 5 630 nouveaux logements en 2022 et 2 930 en 2023 : équivalence 42 lots (dont 4 sous convention de participation) ; 30 lots en consultation ; 8 lots en attribution directe, dont 5 pour 990 logements étudiants. Tels sont les objectifs de programmation dévoilés par Michaël Delafosse, maire de la Ville de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, lors des 1ères Assises du Territoire, qui ont réunis 500 entrepreneurs, acteurs et professionnels de l’immobilier du territoire montpelliérain, à Montpellier le 9 février 2022.

Le maire a présenté aux acteurs économiques du territoire les grandes axes de la programmation pluriannuelle du territoire pour la période 2021-2026 : 3,5 Md€ (1 Md€ de la ville et 2,5 Md€ de la Métropole), soit 500 M€ investis par an « pour changer la ville et créer de l’emploi sur le territoire. (…) Pour atteindre ces objectifs, nous travaillons sur plusieurs axes : rééquilibrer la ville, accélérer la transition écologique et solidaire, embellir le cœur de ville, apaiser les quartiers, requalifier et revaloriser les espaces publics, réaliser une ville parc », indique Michaël Delafosse.

La Ville et la Métropole prévoient une « nouvelle méthode et une nouvelle relation avec les aménageurs », basée sur une plus grande transparence, la facilitation des capacités d’anticipation des opérateurs et architectes et une exigence réciproque de rapidité dans l’attribution des lots. Avec une nouvelle clé de répartition des produits : 33 % de logements sociaux ; 17 % d’accession abordable ; 15 % d’accession intermédiaire ; 35 % d’accession libre.

Les deux collectivités s’engagent à revaloriser le prix de la VEFA des logements sociaux à 2 150 € HT/m², garages compris, adapter les charges foncières pour le logement libre « pour mieux financer les équipements publics », mieux cibler les propriétaires occupants en améliorant la taille et la qualité des logements et à développer un OFS. Elles souhaitent soutenir les architectes, notamment les plus jeunes et « pousser à l’innovation ».

Pour « inventer la ville d’après », le territoire envisage la création d’espaces de co-working, des locaux partagés dans chaque résidence, des toitures utiles (jardins, production d'énergie, rooftop), un programme d’habitat participatif et inclusif dans chaque ZAC, des rez-de-chaussée avec des services de proximité et des commerces.