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StartLoc digitalise l’état des lieux sur tablette

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Exit la fastidieuse fiche carbone ! Comme les autres documents de transaction et de gestion locative, l’état de lieux se digitalise. Lancée il y a à peine un an par Marketing Immobilier, l’application StartLoc convainc un nombre croissant d’agences immobilières et d’administrateurs de biens. Son principal atout est son prix : à partir de 149 euros par an

StartLoc digitalise l’état des lieux sur tablette - © D.R.
StartLoc digitalise l’état des lieux sur tablette - © D.R.

Il y a un, lors du congrès de la Fnaim, le groupe Marketing Immobilier présentait une application pour tablette permettant de mener un état des lieux de A à Z. « Ces solutions existent depuis des années. Toutefois, elles sont très onéreuses et ne sont donc pas adaptées aux agents immobiliers gérant deux ou trois locations par mois. Pour répondre à leurs besoins et leur donner une alternative au papier, nous avons donc lancé une application pour tablette à un prix compétitif », raconte Olivier Drouot, créateur de StartLoc et ancien agent immobilier. Concrètement, cet outil, qui est compatible avec les exigences de la Loi Alur, est accessible à 149 euros par an pour une utilisation jusqu’à cinq tablettes et 269 euros pour dix tablettes (iPad ou Android). « Contrairement à nos concurrents, nous ne facturons ni coût de licence, ni frais de mise en service. Avec nos tarifs, les professionnels de l’immobilier peuvent se servir de notre application de manière illimitée : ils peuvent avoir autant d’utilisateurs qu’ils le souhaitent », précise-t-il. Résultat : l’application StartLoc convainc aujourd’hui entre 50 et 100 nouveaux clients par mois, essentiellement des administrateurs de biens, des agences immobilières en réseau (Orpi, L’Adresse, Guy Hoquet, Stéphane Plaza Immobilier…), et plus récemment des gestionnaires de résidences étudiantes et des diagnostiqueurs.

Des données synchronisées entre tablettes

L’application StartLoc, qui n’a pas pour vocation d’être déclinée sur les smartphones, dispose, peu ou prou, des mêmes fonctionnalités que les solutions d’HomePad, de Ziiimo et d’ImmoPad. Lors de l’état des lieux, les agents immobiliers et les administrateurs de biens peuvent ajouter, au sein de l’outil, autant de champs qu’ils désirent : équipements de cuisine, éléments de décoration, marques de l’électroménager, revêtements des sols… Pour éviter d’éventuels litiges avec les locataires, chaque élément peut, par ailleurs, être illustré de cinq photos (compteur, état d’un mur, jeux de clés…). Quelle que soit la tablette que le professionnel utilise, il peut retrouver l’ensemble des modifications qu’il a effectué. Et pour cause : les données sont automatiquement synchronisées sur l’ensemble des tablettes de l’agence, avant d’être stockées au sein d’un serveur. Primordiale, la signature de l’état des lieux d’entrée et de sortie sur tablette est sécurisée. « Une agence souhaitant modifier un état des lieux sans le consentement du locataire ne peut pas le faire. A la moindre modification, les signatures disparaissent », assure Olivier Drouot. Une fonctionnalité d’état des lieux comparatif permet, enfin, de mettre en évidence ce qui a changé entre l’état des lieux entrant et sortant. Autant de fonctionnalités qui évoluent au fil des quatre mises à jours que Marketing Immobilier réalise chaque année.

Aurélie Tachot