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Immobilier de prestige : la France conserve toute son attractivité (Barnes International)

Par Christian Capitaine | Le | Réseaux-franchise

La crise sanitaire n’a pas eu raison de l’immobilier de prestige en France, assure-t-on chez Barnes International. Paris, où l’offre et le demande se rééquilibrent, attise toujours la convoitise. Alors que des poches de croissance se font au grand jour, comme sur la Côte basque. Analyse.

Paris, indétrônable phare de l’immobilier français - © Ekaterina Belova - stock.adobe.com
Paris, indétrônable phare de l’immobilier français - © Ekaterina Belova - stock.adobe.com

Malgré le contexte de crise sanitaire, la France conserve toute son attractivité. C’est, en substance, l’une des principales conclusions que l’on peut retenir des dernières analyses réalisées par l’agence Barnes International sur les marchés de l’immobilier de prestige à travers le globe.

Valeur refuge familiale

Petit bémol, pourtant : Paris, ville la plus prisée au monde en 2019 par les investisseurs en quête d’un bien immobilier haut de gamme, a reculé, en 2020, à la septième place. Les villes qui ont été, l’an passé, les plus recherchées par les plus grandes fortunes furent dans l’ordre : Zurich, Copenhague, Tokyo, Miami et Stockholm. « Soit autant d’agglomérations, commente Thibault de Saint Vincent, président de Barnes International, reconnues pour leur qualité de vie et où règne une grande sécurité, voire une certaine sérénité. » Soit - et sans conteste - deux attributs particulièrement prisées en cette ère de pandémie.

Et M. de Saint Vincent d’ajouter : « Pour toutes ces personnes, l’immobilier est certes demeuré une valeur refuge, mais surtout une valeur refuge pour sa famille. » Et aussi, eu égard à la vague du home-office qui a déferlé sur nos habitudes de travail, « une bonne base arrière professionnelle. » Dans ce conteste, parmi les critères qui ont été les plus demandés a figuré celui de pouvoir disposer de deux bureaux dans le logement.

Un marché parisien assaini

Bien que l’an passé « battue par les flots », Paris « n’a pas sombré », se félicite-t-on chez Barnes International. Sur le plan de l’immobilier, la capitale française « a maintenu le cap, avec des prix qui se sont globalement maintenus et des volumes de transactions en baisse modérée sur le haut de gamme.  » Thibault de Saint Vincent complète : « La crise a remis à Paris les compteurs à zéro. Le marché s’est assaini, avec une offre et une demande qui se sont rééquilibrées. »

Conséquences pour Barnes International : son chiffre d’affaires HT y a reculé de 12 % (encaissé 2020) et de 18 % (promesses 2020), dont respectivement -29 % et -10 % au premier et au second semestre. « Nous nous en sortons bien, commente le président de l’enseigne. Et il est vrai que le premier confinement a pesé sur notre activité, après des mois de janvier et de février en forte progression. »

Pour l’ensemble de l’Ile-de-France, et plus encore pour les contrées où il y fait bon vivre, « l’évolution a connu une baisse plus importante que celle de Paris intramuros, note-t-on chez Barnes International, car les propriétaires de maisons en région francilienne ont décidé de repousser leur projet de vente à cause des confinements.  » Conséquence pour les Parisiens en quête d’un bien « au vert » proche de la Capitale : ils devront attendre !

La Côte basque a la… cote !

Un autre fait marquant a rythmé, l’an passé, le marché français de l’immobilier haut de gamme : le vent en poupe de la Côte basque. Côté acquéreurs, la demande chez Barnes y a affiché une hausse de 40 % des leads, alors que les prix y ont progressé, en un an, de 15 %. Résultat : en ville, comme à Biarritz, les prix au m2 oscillent désormais entre 8 000 et 9 000 euros. Et lorsque l’on vise un immeuble qui conjugue la belle pierre et un balcon, ils peuvent grimper jusqu’à 15 000 euros.

« Hier, les futurs acquéreurs de la Côte basque étaient pour grand nombre des préretraités. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : ils ont été remplacés par les quarantenaires qui souhaitent s’y installer en famille, souligne Philippe Thomine Desmazures, directeur de l’agence Barnes Côte Basque. Avec l’idée donc de changer de vie ! »