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Immobilier de luxe : l’exception parisienne

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Créé en 1994, le Groupe Barnes est devenu en quelques années une référence dans le secteur des biens de prestige. Il a réalisé, en 2012, un volume de ventes de près de 1,5 milliard d’euros en progression de 12 % par rapport à l’année précédente. Poursuivant sa stratégie de développement international, Barnes déploie de nouveaux bureaux en Russie, en Chine et au Moyen Orient

Immobilier de luxe : l’exception parisienne - © D.R.
Immobilier de luxe : l’exception parisienne - © D.R.

Barnes est aujourd’hui la première société internationale d’immobilier résidentiel haut de gamme totalement intégrée, c’est-à-dire que les différentes agences, en France comme à l’étranger, appartiennent toutes à la même société. « L’objectif de cette unité est de permettre une fluidité d’informations très simple et rapide entre les différentes agences au service du client. Il est ainsi aussi facile pour un Parisien d’acheter un pied-à-terre à Manhattan que dans le 16e arrondissement », explique Richard Tzipine, directeur général de Barnes.

Un marché français difficile

Le marché immobilier de luxe en France se porte moins bien depuis un an. « Je ne dirais pas que nous sommes rentrés dans une crise, mais plutôt dans une nouvelle ère qui est une période de rationalisation qui fait que le marché immobilier, comme d’ailleurs les autres secteurs, devient plus raisonnable », analyse Richard Tzipine. Si en province, jusqu’à 1,5 millions d’euros, le marché est encore très actif, le volume des transactions s’est écroulé en ce qui concerne les biens exceptionnels de plus 3 millions d’euros. « Compte tenu des nouvelles mesures fiscales, on sent qu’il y a une motivation beaucoup plus faible pour les gens qui ont de l’argent, français comme étrangers, d’investir en France », justifie le directeur général de Barnes.

L’exception parisienne

Malgré la crise, le marché parisien parvient, quant à lui, encore à tirer son épingle du jeu. « Le marché parisien qui a une vraie logique d’offres et de demandes se tient bien car, à l’image de New York ou de Londres, Paris est une ville importante qui attire de nombreux clients », souligne Richard Tzipine. Barnes a ainsi réalisé depuis le début de l’année quinze ventes de plus de 2 millions d’euros à Paris et en Ile-de-France, dont deux dépassent les 3 millions d’euros au mois d’avril pour des biens situés dans le 16e arrondissement. « Les biens d’exceptions situés dans les beaux quartiers de la capitale et disposant de belles vues parviennent encore à séduire une clientèle internationale fortunée », conclut le directeur général de Barnes.

Stéphanie Marpinard