BSK Immobilier, ou comment se développer via le marketing de réseau
Par Christian Capitaine | Le | Réseau de mandataires
Dix ans après son lancement, à Toulouse, le réseau BSK Immobilier, qui s’est développé via le système de marketing de réseau, s’appuie déjà sur près de 700 agents mandataires. Son objectif, à horizon 2022 : en compter environ 1 500. Interview de son président Lionel Pelletier.
Pouvez-vous retracer la genèse de votre réseau ?
BSK Immobilier est né en 2010, à Toulouse, d’abord sous la forme d’une agence immobilière sans vitrine, mais avec bureau. Une fois éprouvé, deux ans plus tard, son concept, j’ai décidé de le décliner en un réseau de mandataires. A partir de cette date, tout s’est enchaîné très vite : j’ai enregistré des demandes d’entrée dans le réseau sur l’ensemble de l’agglomération toulousaine, en Haute-Garonne, en Midi-Pyrénées, puis à Marseille, Lyon et Bordeaux. En 2017, changement de cap : alors que BSK Immobilier comptait environ 150 mandataires, nous avons décidé d’asseoir notre développement, en matière de recrutement, en nous appuyant sur le marketing de réseau.
Sur quel fondement celui-ci s’appuie-t-il et quels furent les résultats ?
Le recrutement via le système de marketing réseau, c’est l’assurance, pour le mandataire, de devenir manager et de développer son propre réseau immobilier en cooptant de nouveaux mandataires et percevant ainsi des commissions sur leurs ventes, et ce jusqu’à 7 %. Chez BSK Immobilier, notre marketing de réseau compte cinq niveaux de profondeurs. Côté résultats, ils furent, dès le départ, très encourageants puisque nous avons pu rayonner rapidement à Paris et en région parisienne, région où nous recensons, aujourd’hui, près de 150 mandataires. Autre indicateur qui témoigne de notre développement : depuis 2017, nous enregistrons une croissance à la fois du nombre de nos agents commerciaux et de notre chiffre d’affaires d’environ 50 %. Résultat : nous recensons, à présent, près de 700 agents commerciaux et avons clôturé notre exercice 2019 sur un CA de 12 millions d’euros TTC.
Quels sont vos objectifs, à court et moyen terme ?
Notre volonté est d’asseoir notre développement sur l’ensemble du territoire, en maintenant notre positionnement. C’est-à-dire, être un réseau de transactions immobilières qui agit sur l’ensemble du marché : d’une part dans l’immobilier neuf et dans l’immobilier ancien, et d’autre part sur l’ensemble des segments de marché, y compris sur le haut de gamme comme nous savons le faire, par exemple à Paris ou sur la Côte d’Azur. Sur le plan du recrutement, nous visons le déploiement, à horizon 2022, de 1 500 mandataires en France. A noter que ces derniers touchent, en fonction de la production de leur chiffre d’affaires, entre 75 % et 98 % du montant des transactions réalisées.
Comment se passent les affaires depuis la levée du confinement, le 11 mai 2020 ?
Nous enregistrons, depuis le déconfinement, un pic de croissance spectaculaire : alors qu’avant la crise nous réalisions, en moyenne, près de 300 transactions par mois, depuis le 11 mai, nos volumes ont quasiment doublé. Certainement que, côté acheteurs, des projets sont nés durant le confinement, inspirés par l’envie d’espace, l’envie d’ailleurs.