Unio : l’intercabinet du luxe parisien s’ouvre à de nouveaux partenaires

« Seul on va vite, à plusieurs on va plus loin ». C’est en s’appuyant sur cet adage que s’est constitué, en 2013, le GIE (groupement d’intérêt économique) Unio. Son objet ? Fédérer, au sein d’un club d’affaires désireux de se constituer en réseau, quatre enseignes de l’immobilier haut de gamme parisien : Junot, Marc Foujols, Varenne et Groupe Mobilis.

Avec cette ambition : développer un intercabinet au sein duquel tous les biens desdites enseignes seraient partagés. « Dans nombre de fichiers de partage, les agences y déposent ce qu’elles veulent. Au sein d’Unio, ce n’est pas le cas. Nous partageons tous nos biens, y compris les mandats exclusifs », expose Sébastien Kuperfis, PDG de Junot (16 agences immobilières à Paris et 120 collaborateurs, tous salariés, y compris ses agents commerciaux). 

Passer à la vitesse supérieure 

Après avoir vécu « discrètement pendant plusieurs années », reprend Sébastien Kuperfis, le réseau Unio, qui compte, à ce jour, 23 agences (*), 178 collaborateurs et 105 500 clients, passe à la vitesse supérieure. « Nous avons décidé de nous ouvrir aux autres acteurs du marché de l’immobilier ancien » poursuit ce dernier.

Mais à deux conditions : que ceux-ci soient inscrits, comme les quatre membres fondateurs d’Unio, sur le segment de l’immobilier haut de gamme (ou luxe), et qu’ « ils partagent nos valeurs et notre déontologie tournés, avant tout, vers la satisfaction du client et la bienveillance des porteurs de projets, qu’ils soient vendeurs ou acheteurs », insiste le PDG de Junot.  

S’inspirer du modèle américain 

Il ajoute : « Certes, en partageant nos commissions dans le cadre d’une vente (à parts égales), nous réalisons moins de chiffre d’affaires. Mais nous sommes convaincus, au sein d’Unio, que ce système de partage, qui est la pierre angulaire de notre réseau et qui est bâti sur le modèle américain, est vertueux sur le long terme. Mais à condition, également, de faire preuve, entre nous tous, de la plus grande transparence.  » 

Quels objectifs se sont fixés les quatre enseignes fondatrices du réseau sur le plan du développement ? « Nous allons avancer pas à pas, répond Sébastien Kuperfis, en nous intéressant uniquement à la qualité et non pas à la quantité des futurs collaborations. Puis en privilégiant d’abord Paris et ensuite les autres régions de France.  » Et avec toujours ce leitmotiv : une qualité de services « haut de gamme » apportée aux clients.