Foncia Transaction : ventes en hausse de 11 % au T3 2025 sur un an
Le volume de transactions du réseau immobilier Foncia dans l’ancien a progressé de 11 % au troisième trimestre 2025 sur un an « confirmant la dynamique positive amorcée depuis le début de l’année avec une accélération remarquable des transactions au mois de septembre à + 17 % », a indiqué le groupe, le 2 octobre 2025.
« Cette performance est d’autant plus notable qu’elle intervient dans un contexte économique et politique incertain, pesant sur le moral des ménages, et alors même que les taux d’intérêt se sont stabilisés, voire ont légèrement augmenté », a précisé Jordan Frarier, président de Foncia Transaction.
Et d’ajouter : « Les prix affichent une hausse modérée de 1 % au mètre carré. Autre signe encourageant pour les acquéreurs : la surface moyenne des biens vendus progresse de 3 % ».
« Un mois de septembre particulièrement dynamique »
« Les résultats de ce troisième trimestre confirment la reprise solide du marché, portée par un mois de septembre particulièrement dynamique. Dans un environnement encore incertain, les particuliers privilégient de plus en plus l’accompagnement de professionnels capables de leur offrir conseil, sécurité et sérénité dans leurs projets immobiliers », a poursuivi Jordan Frarier.
Du côté du réseau Century 21, qui a publié ses résultats trimestriels le même jour, la tendance est sensiblement la même avec des volumes de ventes en hausse de 8,1 % pour les appartements et de 10,1 % pour les maisons au troisième trimestre 2025 sur un an.
La progression des prix y est plus élevée, à + 4 % tous biens confondus, avec un prix moyen qui atteint 3 405 €/m2 (-1,5 % par rapport au T3 2022). Le prix des appartements (+ 4,3 %) a progressé plus fortement que celui des maisons (+ 2,7 %) sur un an.
Les délais de vente demeurent élevés, à 95 jours pour les appartements, (stable) et à 102 jours pour les maisons (+ 5 jours par rapport au T3 2024) « signe d’un marché plus fluide mais encore sélectif », souligne-t-on chez Century 21.
Progression des volumes de vente dans toutes les régions à l’exception du Grand-Est (Century 21)
Selon les chiffres au T3 2025 de Century 21, le volume de ventes bondit de + 9,6 % à Paris en un an, avec un prix moyen lui aussi en forte hausse de + 6,5 % sur la période et s’élevant à 9 636 €/m2, tandis que le délai de vente recule à 89 jours, soit quatre jours de moins qu’au T2 2024.
« Cette remontée doit toutefois s’analyser à la lumière des pics précédents : après 10 567 €/m2 au T3 2021, la capitale avait touché un point bas à 9 067 €/m2 au T3 2024 avant de remonter à 9 646 €/m2 aujourd’hui », a-t-on précisé chez Century 21.
Cette dynamique des transactions s’observe également en Île-de-France avec une progression de 12,1 % des transactions pour les appartements et de + 7,8 % pour les maisons. Les prix s’orientent également à la hausse : + 2 % pour les appartements et + 6,2 % pour les maisons. Tous biens confondus, le prix moyen en région francilienne est de 4 143 €/m2, soit + 4,7 % sur un an.
Les volumes de ventes progressent dans toutes les régions au T3 sur un an, à l’exception de la Bourgogne-Franche-Comté (stable) et du Grand Est (-1,9 %). Les régions dont le volume de transactions a le plus augmenté sont la Normandie (+ 28,8 %), les Hauts-de-France (+ 26,2 %), le Pays de la Loire (+ 19,2 %), la région PACA (+ 13,1 %) et l’Île-de-France (10,4 %).
« Le marché reste dynamique en 2025 et devrait s’établir entre 850 000 et 870 000 en fin d’année » (C. Marinakis, Century 21)
« Tous les indicateurs majeurs de l’immobilier ancien restent au vert : une inflation contenue à 1,2 % sur un an et des taux autour de 3,08 % en août sur 20 ans (Crédit Logement CSA). La solvabilité des ménages se stabilise et permet à davantage de Français de réaliser leur rêve de devenir propriétaires », a commenté Charles Marinakis, président de Century 21 France.
« Le marché reste dynamique en 2025 et devrait s’établir en fin d’année entre 850 000 et 870 000 ventes, nettement au-dessus de l’an dernier. Seul point de vigilance : il ne faudrait pas que la hausse des prix soit trop forte et durable. »
« Cependant, cette embellie de l’immobilier ancien ne doit pas masquer la crise du logement durablement ancrée dans notre pays. La production de logements neufs reste en panne et jamais nous n’avons connu de crise locative aussi forte dans toutes les métropoles. Il y a urgence à agir ! Le statut du bailleur privé serait un premier pas positif pour redonner un peu d’oxygène à un marché du neuf atone et un marché locatif en souffrance ».