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965 000 transactions en 2018

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La FNAIM estime à 965 000 le nombre de transactions réalisées dans l’ancien en 2018. Un résultat qui se stabilise par rapport à 2017 (962 000) et qui confirme la vitalité du marché depuis trois ans. Points de vigilance en 2019 : la forte baisse de l’indice de confiance des ménages et le risque de métropolisation du marché. État des lieux du marché de l’ancien avec Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération

965 000 transactions en 2018 - © D.R.
965 000 transactions en 2018 - © D.R.

En 2018, l’activité du marché de l’immobilier ancien confirme ses bons résultats de 2017, avec 965 000 ventes réalisées (+ 0,3 %). Un résultat qui s’inscrit dans la très bonne dynamique observée depuis trois ans (170 000 transactions supplémentaires finalisées, + 21 %), conforme aux prévisions données par la FNAIM début 2018. Le taux de rotation, qui calcule le nombre de ventes rapporté au parc de logements, se situe à 2,66 %, comparable aux meilleurs résultats observés au début des années 2000. Ce dernier profite notamment des taux d’intérêt historiquement bas (1,5 % en 2018). Pour Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, « le dynamisme de marché est à son maximum » et « aller au-delà en termes de ventes supposerait des facteurs exceptionnels ».

2018 tirée vers le haut par certaines métropoles

L’évolution des ventes au niveau géographique montre des résultats très disparates, surtout comparés à ceux de 2017 qui étaient très homogènes. Cette tendance s’explique par le dynamisme du marché en 2018, légèrement tiré vers le haut par certaines villes. En témoigne les fortes évolutions des prix de vente au m² sur un an dans certaines villes comme Bordeaux (+ 8,8 %), Lyon (+ 7,4 %) ou Nantes (+ 6,7 %). Pour la FNAIM, il s’agit d’un des points de vigilance à ne pas négliger en 2019 : « Le marché est peut-être en train de se métropoliser au détriment d’autres territoires et donc d’une certaine cohésion. Ces découplages peuvent amener à des déséquilibres territoriaux très importants, symptomatiques des problématiques que rencontre notre pays », analyse Jean-Marc Torrollion.

2019 dans la continuité, un indice de confiance à surveiller

Au regard des différents indicateurs présentés par la Fédération, l’année 2019 devrait s’inscrire dans la continuité de 2018. « Les fondamentaux sont bons : baisse du chômage, hausse globale du pouvoir d’achat dans l’immobilier grâce à des taux d’intérêts très bas et une inflation supérieure à ce taux d’intérêt », indique le président de la Fédération. Des signaux positifs qui ne doivent pas occulter l’indice de confiance des ménages, en très forte baisse en 2018 (- 18 points). « L’ambiance psychologique du pays s’est détériorée, notamment en lien avec les récents événements sociaux, et me fait craindre un début d’inflexion, en termes de volume de ventes et de prix », estime Jean-Marc Torrollion. À titre de comparaison, la confiance des ménages dans la situation économique se rapproche des valeurs de la période 2008-2015.

Calixte de Procé