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Franchise Expo : la franchise immobilière coule des jours heureux

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Organisée du 22 au 25 mars dernier dans le cadre du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, la 34e édition du Salon Franchise Expo a rassemblé près de 450 enseignes. Parmi elles, près d’une vingtaine d’acteurs immobiliers s'étaient donnés rendez-vous pour faire le plein de nouvelles recrues. Focus sur un secteur qui a réussi à garder la tête hors de l’eau malgré la crise économique

Franchise Expo : la franchise immobilière coule des jours heureux - © D.R.
Franchise Expo : la franchise immobilière coule des jours heureux - © D.R.

 

Le secteur de l’immobilier tenait une bonne place au Salon Franchise Expo avec près d’une vingtaine d’enseignes représentées, venues de tous les horizons. Des poids lourds de l’immobilier tels que Orpi, Era Immobilier, Guy Hoquet, Laforêt, L’Adresse ou Solvimo ; de nouveaux acteurs, comme Stéphane Plaza Immobilier ou le Pavillon Immobilier ; des enseignes étrangères souhaitant se développer en France comme Swixim ou RE/MAX ; ou encore des réseaux de mandataires immobiliers, tels que OptimHome ou Cimm Immobilier. Des acteurs de l’immobilier qui étaient tous réunis avec le même objectif : rencontrer de futurs collaborateurs tentés par l’aventure de l’entrepreneuriat.

La franchise immobilière : un secteur en bonne santé

Il faut dire que le secteur de la franchise immobilière se porte plutôt bien. « Malgré la crise, la franchise immobilière parvient aujourd’hui à sortir son épingle du jeu et nous voyons même d’un bon œil l’arrivée de nouveaux réseaux et de nouveaux acteurs qui vont forcément apporter de nouveaux services à nos clients finaux et ouvrir certainement à plus de transactions », explique Stéphane Fritz, directeur du développement au sein du réseau Guy Hoquet. Un succès facilement explicable par la mise en commun des moyens au sein d’un même réseau : « Une agence immobilière indépendante n’aura jamais les moyens de proposer les mêmes outils et services qu’une agence membre d’un réseau de franchises », met en avant Olivier Alonso, fondateur du réseau Solvimo. 

De nouvelles tendances 

Si le secteur est plutôt dynamique, il est également en pleine mutation. Parmi les nouvelles tendances, on peut noter la recrudescence des réseaux de mandataires qui séduisent aujourd’hui de plus en plus de candidats attirés par des conditions attractives pour tenter de percer dans l’immobilier : aucun droit d’entrée, peu de frais et surtout une meilleure rémunération. « En finalité, ces réseaux sont un peu une coquille vide puisque le mandataire se retrouve souvent isolé de la tête de réseau, une redevance lui est prélevée tous les mois et il bénéficie de très peu de formations », nuance Christophe Blondeau, responsable développement du Pavillon de l’immobilier - le nouveau réseau créé, en juillet 2014, par Guy Hoquet en personne suite au rachat de Guy Hoquet Immobilier par le groupe Nexity. Pour ce dernier, l’avenir appartient désormais au petit réseau de franchises : « Les gros réseaux ont aujourd’hui un gros problème de coûts, de droits d’entrée et de budget global qui freinent leur développement avec une enveloppe de départ d’environ 150 000 euros pour ouvrir une nouvelle agence, quand la nôtre est comprise entre 40 000 et 75 000 euros. Notre potentiel de captation de franchisés est donc beaucoup plus important ». Avec près de 15 points de vente implantés en région parisienne et dans la région Sud-Est, Le Pavillon de l’immobilier ambitionne ainsi d’atteindre 75 agences d’ici la fin de l’année. « Nous sommes aujourd’hui positionnés sur un marché dynamique du développement de la franchise », conclut Christophe Blondeau.  

Stéphanie Marpinard