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Une année 2019 record portée par l’investissement locatif

Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés

Un niveau de ventes record avec, pour principal moteur, l’investissement locatif. Telle est la principale conclusion de l’état des lieux réalisé par Century 21 du marché hexagonal de l’immobilier en 2019.

Investissement locatif - © D.R.
Investissement locatif - © D.R.

Avec 1 075 000 transactions réalisées, selon les estimations du réseau Century 21 (près de 900 agences en France), soit une hausse de 11 % par rapport à 2018 : le marché de l’immobilier dans l’ancien a bénéficié l’an passé, « il faut le reconnaître, de conditions particulièrement favorables à l’acquisition, commente Laurent Vimont, président de Century 21 France, [puisque] jamais les taux de crédits n’[avaient] été aussi bas (l’emprunt moyen affiche un taux de 1,12 %, ndlr) et les durées d’emprunt consenties aussi longues, soit 21 ans en moyenne. » Et ce dernier d’ajouter : « Dans un contexte où les Français manquent de visibilité sur l’avenir, s’inquiètent de leur niveau de retraite et observent une certaine forme de volatilité et d’insécurité sur les marchés boursiers, leurs volonté d’investir dans la pierre n’a pas eu d’égal. L’immobilier est redevenu la valeur refuge absolue. »

Résidence principale : des volumes d’achats en baisse

Toujours largement portés vers les résidences principales (65,2 % du volume des transactions réalisées, mais, fait inédit, en baisse versus 2018) au détriment des résidences secondaires (6,1 % des volumes), les achats de biens dans l’ancien furent aussi, l’année écoulée, nettement alimentés par l’investissement locatif, avec plus d’une transaction sur quatre, soit une progression de 25,3 % par rapport à 2018. « Ce ne sont pas les personnes aisées qui ont tiré ces investissements, commente Laurent Vimont, mais bien les employés/ouvriers qui, avec plus d’un quart des transactions réalisées, se sont révélés la catégorie socioprofessionnelle la plus importante parmi ces investisseurs. » Quant au montant de vente moyen d’un bien dédié à l’achat pour la location à un tiers, il s’est situé en-deçà du montant moyen d’une acquisition (134 000 euros, contre 217 000 euros).

Prix au m2 : +6,5 % à Paris

Autre marqueur fort qui rythme traditionnellement le marché de l’immobilier : le prix moyen au mètre carré. En moyenne en France, celui-ci s’est situé, l’an passé, respectivement pour les appartements et les maisons individuelles à 3 639 euros et 2 106 euros, soit en hausse de 3,1 % et 1 %, toujours selon les estimations du réseau Century 21. En fonction des régions et des localités, des disparités furent, comme il est de coutume chaque année, mises au grand jour. Ainsi à Paris, le prix moyen au m2 a, une année encore, fortement progressé : +6,5 %, pour s’établir à 10 062 euros. Dans la Capitale, l’investissement locatif fut particulièrement couru puisqu’il a atteint 31 % du volume des transactions (contre 22 % en 2018), soit « un record ! », note le président de Century 21 France. Mais à la différence de la Province, ce sont les cadres supérieurs qui ont alimenté ce marché parisien de l’investissement locatif : ils ont réalisé 48 % du volume des achats (contre seulement 4,5 % pour les employés/ouvriers).

S’agissant, enfin, des perspectives pour l’année en cours, Century 21 table sur un marché de l’immobilier « avec des prix en légère hausse, entre +2 % et +3 %, et un léger ralentissement des volumes », car, d’une part, les banques risquent d’être plus frileuses pour octroyer leurs prêts et, d’autre part, eu égard au ralentissement prévu des transactions à Paris et en petite couronne.