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« Gilles Blanchard entre dans notre capital », Nicolas Guillaud de Saint-Ferréol, Apimo

Le | Logiciels de transaction

C’est une nouvelle étape dans le développement d’Apiwork ! La start-up cannoise, qui édite le logiciel de transaction Apimo, accueille Gilles Blanchard, l’un des fondateurs de SeLoger.com, dans son capital. Une personnalité qui devrait aider la jeune équipe à enrichir sa road map, comme l’explique Nicolas Guillaud de Saint-Ferréol, fondateur d’Apiwork et actionnaire majoritaire

« Gilles Blanchard entre dans notre capital », Nicolas Guillaud de Saint-Ferréol, Apimo - © D.R.
« Gilles Blanchard entre dans notre capital », Nicolas Guillaud de Saint-Ferréol, Apimo - © D.R.

Pourquoi accueillez-vous un nouvel investisseur ?

En fin d’année dernière, nous avons souhaité redistribuer notre capital qui est constitué, depuis notre lancement, d’investisseurs privés. Notre objectif était de faire entrer de nouveaux actionnaires qui connaissaient notre métier et, plus généralement, le monde de l’immobilier. Gilles Blanchard, qui a notamment participé à la création de nouveaux outils chez Poliris et qui dispose d’une solide expertise en entrepreneuriat, s’est montré intéressé. Comme il était passionné par notre projet depuis plusieurs années, nous l’avons intégré en tant qu’actionnaire minoritaire, en janvier dernier.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans son profil ?

Nous avons rencontré Gilles Blanchard durant l’été 2010, alors qu’il travaillait encore chez SeLoger.com. A l’époque, le groupe cherchait à acquérir une société spécialisée dans l’édition de logiciels immobiliers et s’était donc montré intéressé pour racheter Apimo. Nos échanges, qui ont duré un an et demi, n’ont finalement pas abouti. Toutefois, Gilles Blanchard a continué de suivre de près notre actualité. Il nous a même soufflé de bonnes idées. Nous lui devons, par exemple, notre grille tarifaire, que nous avons construite avec lui, alors qu’il n’était pas encore l’un de nos investisseurs.

Qu’est-ce que cette entrée au capital change pour vous ?

Elle nous permet d’aller plus vite dans le développement de nouvelles fonctionnalités techniques. Nous venons, par exemple, de finaliser la troisième version de notre logiciel, qui est désormais en responsive. Nous avons intégré un nouveau module de prospection immobilière doté d’un système d’e-mail et créé des connexions API avec MailChimp afin de faciliter la mise à jour des contacts dans les campagnes d’e-mailing. Notre logiciel permet désormais de gérer les opérations de vente en bloc. C’est, en partie, ce qui nous a valu d’être récemment choisi par un institutionnel : la SNCF Immobilier.

Quels sont vos autres projets pour 2016 ?

En lançant, en 2015, notre logiciel en marque blanche, nous avons convaincu 840 nouvelles agences immobilières en France et en Suisse. Cette année, nous aimerions rester sur cette cadence. Nous prévoyons également d’accélérer à l’international et de commercialiser notre solution dans de nouveaux pays d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient. Notre récent partenariat avec le Property Portal Watch, qui est le plus grand rassemblement mondial de portails immobiliers, devrait nous aider à atteindre cet objectif. Comme l’an dernier, nous espérons enregistrer une croissance d’environ 30 %.

Aurélie Tachot