Logiciels

Alacaza : l’appli qui aide à mieux gérer les parcs de logements

Par Christian Capitaine | Le | Logiciels de gestion

Aux promoteurs immobiliers, bailleurs sociaux et gestionnaires de copropriétés, Alacaza fournit une série d’outils numériques qui leur permet de mieux gérer leur parc de logements, tout en venant en aide à leurs occupants. Présentation de la solution avec Rémy Lombard, son CEO et cofondateur.

Rémy Lombard et Alexandre Brel, cofondateurs de la solution Alacaza - © D.R.
Rémy Lombard et Alexandre Brel, cofondateurs de la solution Alacaza - © D.R.

Quelle est la nature de votre activité ?

Alacaza, société que nous avons fondée en 2017 avec Alexandre Brel, est un éditeur de logiciels de la proptech qui compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs. Notre solution s’articule autour d’une application qui vient en aide aux occupants d’un immeuble d’habitation ou d’un quartier pour résoudre des problèmes en hyper-proximité. Le tout, en étant connecté avec les gestionnaires des immeubles.

Plus concrètement, et à l’attention de ces occupants, nous leur mettons à disposition, à l’échelle de l’immeuble, des groupes de discussions, des systèmes de remontées d’incidents (fuite d’eau, punaises de lit…) et des informations clés sur leur résidence.

Nous leur donnons également accès à deux autres grandes fonctionnalités, à l’échelle cette fois du quartier : un fil d’actualité de la vie locale (informations sur les commerces, la vie du quartier…) et une place de marché pour qu’ils puissent vendre ou offrir des biens et services en favorisant une solidarité d’intérêt.

Enfin, pour les professionnels de l’immobilier qui sont en lien avec ces occupants, Alacaza leur fournit des tableaux de bords, ainsi que des outils d’envoi d’informations montantes et descendantes destinés à centraliser les demandes et à signaler les problèmes qui peuvent intervenir dans les immeubles.

A quelles typologies d’acteurs de l’immobilier vous adressez-vous ?

La première grande famille est celle des promoteurs immobiliers, qui concentre 30 % de nos clients. Ces acteurs ont besoin d’un dispositif numérique qui facilite la gestion et l’interaction des personnes autour d’usages partagés.

Un exemple : cette année, dans la cadre d’un projet que nous déployons pour Altarea, nous connecterons plus de 1 000 personnes, soit 613 logements, avec cet objectif qu’ils s’intègrent le mieux possible au sein de leur territoire.

Deuxième grande famille de clients (30 % également de notre portefeuille) : celle des bailleurs sociaux. Que leur apportons-nous ? Du lien social, un élément indispensable à leur stratégie de fonctionnement.

En plus de favoriser le vivre ensemble, nous sommes ici impliqués sur les sujets de la réhabilitation énergétique des bâtiments puisque notre outil est utilisé, en amont, pour de la concertation et pour le parcours de vie de la réhabilitation, ainsi que pour la coordination des prestataires chargés des travaux.

Enfin, troisième grande famille : celles de copropriétés. Ici, interviennent deux acteurs : les syndicats de copropriétaires et les syndics de copropriétés (30 % de nos clients), sur des sujets classiques tels que la réalisation des travaux ou la gouvernance de l’immeuble.

Dans ce cas précis, notre outil se révèle très utile pour bien renseigner les copropriétaires sur les dossiers en cours afin que l’AG qui suive soit un lieu de débat et non de découverte desdits dossiers.

Comment vous rémunérez-vous auprès de vos clients ?

Pour se doter de l’application, et avoir accès à ses services de base via un abonnement, il faut compter 1 euro (HT) par logement et par mois, auxquels peuvent s’ajouter des coûts supplémentaires pour l’utilisation d’autres applications, la réservation d’une salle, par exemple.

Pour ce qui concerne les copropriétés, deux cas de figure se présentent : soit c’est le syndicat des copropriétaires qui fait directement appel à nos services et qui les inclue directement dans les charges (après vote en AG), soit c’est le syndic de copropriétés qui offre nos services en les prenant à leur charge, tout en étant bien conscient que notre outil est, pour eux, un important vecteur de gain de productivité.