Franchise

Comment Lila Salet, ex-compagne du chef Jean Imbert, a rebondi dans l’immobilier ?


Alors qu’elle vient de déposer plainte contre son ancien compagnon, la star des fourneaux Jean Imbert, pour des faits de violences et de séquestration remontant à douze ans, Lila Salet poursuit son aventure entrepreneuriale dans le secteur de l’immobilier.

L’équipe de L’Immobilière catholique - © D.R.
L’équipe de L’Immobilière catholique - © D.R.

Lila Salet, sous les feux de l’actualité, ces derniers jours, pour voir déposé plainte contre son ancien compagnon, la star des fourneaux Jean Imbert, pour des faits de violences et de séquestration, est une ancienne actrice devenue agente immobilière il y a une dizaine d’années.

Début 2024, elle a donné une nouvelle orientation à sa carrière dans l’immobilier en créant, à Versailles, une enseigne singulière : L’Immobilière catholique.

Un positionnement inédit sur le marché

Après avoir cofondé, en 2021, GreenPartners, un réseau de mandataires reversant une partie de son chiffre d’affaires à des causes environnementales (et dont Immomatin en faisait l’écho à l’époque), Lila Salet a choisi, en lançant L’Immobilière catholique, de « se réapproprier son modèle » en affichant cette fois un « catholicisme décomplexé », comme l’a-t-elle rappelé récemment dans Le Figaro.

L’Immobilière catholique reprend le principe du don de 2 % du chiffre d’affaires, mais le flèche désormais vers la sauvegarde du patrimoine et de la culture française. La fondatrice envisage d’élargir ces dons à des causes plus « humaines », telles que le Secours catholique ou l’Ordre de Malte.

Une ouverture affichée, au-delà des clivages religieux

Lila Salet - © D.R.
Lila Salet - © D.R.

Si le nom interpelle, Lila Salet insiste : « Ce n’est en rien segmentant, nous sommes ouverts à tous, que ce soient les clients ou les salariés », explique-t-elle à notre confrère.

Issue d’une mère catholique et d’un père juif, elle revendique une approche inclusive, attentive notamment aux besoins des familles nombreuses, qu’elles soient catholiques, juives ou musulmanes.

L’idée, explique-t-elle, est d’incarner dans l’immobilier des valeurs de service, d’écoute et d’exemplarité — des qualités qu’elle associe à l’enseignement catholique et qu’elle souhaite transposer dans sa pratique professionnelle.

Développement et implantation

L’agence versaillaise fonctionne avec une équipe de cinq personnes. Le choix de Versailles répond à une volonté d’ancrage patrimonial et spirituel :

« J’aimerais que l’on puisse installer nos enseignes non loin des églises de France, pour incarner les racines catholiques du pays et le patrimoine immobilier ancien qui va avec  », précise-t-elle dans Le Figaro.