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« 87 % des Français jugent préférable d’habiter une ville moyenne » (IFOP - Villes de France)

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87 % des Français jugent préférable d’habiter une ville moyenne (+3 points par rapport à la 2e édition publiée le 08/09/2020). Tel est l’un des principaux enseignements du 3e baromètre des territoires sur l’attractivité des villes moyennes, publié par l’IFOP, avec Villes de France, l’Agence nationale de la cohésion des territoires et la Banque des Territoires.

Le vent en poupe des villes moyenne - © D.R.
Le vent en poupe des villes moyenne - © D.R.

Parmi les autres enseignements à retenir de cette étude, qui a été présentée par Jérôme Fourquet (IFOP) lors du congrès de Villes de France à Blois le 8 juillet 2021 :

  • 88 % des habitants des villes moyennes jugent la qualité de vie meilleure dans leurs villes (+1 point).
  • 30 % des actifs résidant dans de grandes agglomérations souhaitent déménager de leur logement actuel (+7 points) dont 33 % dans la même ville, 42 % dans une ville à moins de 30 km et 25 % dans une autre région (mais 50 % conserveraient un logement dans leur ville).
  • Les principaux critères de choix de la ville de déménagement sont le prix de l’immobilier (76 %), la possibilité de se loger ou d’acheter une habitation avec jardin ou terrasse (76 %) et l’offre de services de commerces (76 %), le dynamisme économique du territoire (65 %), la qualité des établissements scolaires et universitaires (64 %) et la proximité de la mer (64 %).
  • Les 8 % d’actifs tout à fait prêts à déménager représentent 350 000 personnes (400 000 personnes dans le 2e baromètre du 08/09/2020).

74 % des Français sont sensibles au sujet de la qualité du cœur de ville de leur agglomération

3/4 des Français considèrent que la qualité du cœur de ville de leur agglomération est un sujet auquel ils sont sensibles, un constat valable tant pour l’ensemble de la population (74 %) que pour les habitants des villes moyennes (78 %).

Les Français estiment en outre que la vitalité du centre-ville de leur agglomération s’est améliorée au cours des deux dernières années, à 44 % (+3 points par rapport au 2e baromètre du 08/09/2020).

Parmi les principaux atouts de leur ville, les Français citent :

  • La proximité avec la nature (40 %, -1 point) ;
  • Une offre en commerces de proximité complets et accessibles (39 %, +1 point) ;
  • l’accès à la santé et aux soins de proximité (37 %) ;
  • la proximité des services (35 %) ;
  • la présence d’espaces verts (34 %).

Parmi les principaux atouts de leur ville, les habitants des villes moyennes citent :

  • Une offre en commerces de proximité complets et accessibles (40 %, +3 points) ;
  • Une mobilité facile (38 %, -3 points) ;
  • l’accès à la santé et aux soins de proximité (36 %) ;
  • la proximité des services (36 %) ;
  • la proximité avec la nature (35 %).

64 % des Français satisfaits de l’offre d’enseignement supérieur de leur ville 

Sur l’offre d’enseignement supérieur et de formation professionnelle de leur ville ou de la ville centre la plus proche, 64 % des Français se déclarent satisfaits, dont :

70 % des habitants de l’agglomération parisienne et 56 % parmi ceux des agglomérations de moins de 20 000 habitants 67 % chez les habitants des villes moyennes.

67 % des habitants des villes moyennes se disent satisfaits.

Logement : Le prix de l’immobilier pose problème à 1 Français sur 2 dans sa ville

2/3 des Français et des habitants des villes moyennes estiment que l’offre de logement est adaptée à leurs besoins (en baisse de 3 points depuis le 2e baromètre.

« Un constat qui varie beaucoup en fonction du niveau social des individus et des types de territoires. Il y a notamment une différence entre des territoires où les problèmes de logement se posent peu et d’autres territoires beaucoup plus tendus », indique Jérôme Fourquet.

Le prix de l’immobilier dans sa ville ou la ville centre de son agglomération « pose problème » à 47 % des Français (-4 points) et 44 % des habitants des villes moyennes (-3 points).

6 Français sur 10 résident depuis plus de 10 ans dans leur ville  : « Donc 40 % de la population ne résidait pas là il y a 10 ans, d’où turn-over important. En regardant sur de plus petites durées c’est 1 français sur 5 qui n’habitait pas dans sa commune il y a 5 ans. Les populations bougent beaucoup », commente Jérôme Fourquet.