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« Une licence Beverly, c’est +30 % de chiffre d’affaires »

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Une licence qui promet aux professionnels de l’immobilier de faire décoller leur chiffre d’affaires en captant des mandats exclusifs sur le marché haut de gamme : c’est le principe de l’offre Beverly France, lancée en début d’année par des anciens agents immobiliers de l’ouest parisien. Son CEO, Marc Dias Gama, nous dit tout sur ce modèle séduisant, inspiré des Etats-Unis

« Une licence Beverly, c’est +30 % de chiffre d’affaires » - © D.R.
« Une licence Beverly, c’est +30 % de chiffre d’affaires » - © D.R.

A quel type d’agences immobilières votre licence s’adresse-t-elle ?

Nous visons les agences traditionnelles, indépendantes ou franchisées, qui sont déjà bien positionnées sur leur secteur : celles qui ont un bon savoir-faire mais n’opèrent pas forcément sur le marché haut de gamme, faute d’outils adaptés. Nous délivrons des licences par quartier. Elles leur permettent soit de développer le marché du haut de gamme sur leur propre zone de chalandise, soit de capter des parts de marché en dehors de leur secteur sans avoir à ouvrir une autre agence physique. En moyenne, nos licenciés vont réaliser 4 transactions haut de gamme de plus par an grâce à la licence Beverly, sans rien changer à leur business quotidien. Cela représente + 30 % de chiffre d’affaires pour l’agence en moyenne. Avec des biens vendus 1 million d’euros et des honoraires moyens à 40 000 euros, cela correspond à 160 000 euros de chiffre d’affaires en plus par an.

Que fournissez-vous à vos licenciés ?

Sur le marché du haut de gamme, le nerf de la guerre c’est l’image et le sourcing ! D’abord, nous fournissons tous les outils marketing qui permettront à nos clients d’être identifiés comme acteurs haut de gamme : cartes de visites, PLV, papier entête, forte présence sur les réseaux sociaux. Un licencié Beverly est toujours « président » de sa licence : pas directeur d’agence ou négociateur. L’image doit être cohérente avec les codes du marché visé. Puis, nous apportons des contacts clients. Nous identifions toutes les propriétés haut de gamme sur une zone de chalandise donnée, grâce aux technologies de la data et à l’intelligence artificielle. Nous savons évaluer la maturité statistique d’un propriétaire à devenir vendeur. En fonction de ces critères, nous envoyons des courriers personnalisés aux propriétaires, par exemple.

Comment vous distinguez-vous sur le plan commercial ?

Nous ne travaillons qu’en mandat exclusif. Un propriétaire qui confie la vente de sa propriété à un licencié Beverly bénéficie de la prise en charge de sa taxe foncière et de sa taxe d’habitation pendant toute la durée du mandat. Dès lors qu’un propriétaire vend sa demeure, nous considérons qu’elle ne doit plus rien lui coûter. Cela porte notre engagement : le client sait que nous avons tout intérêt à vendre son produit vite et bien. Nous visons les propriétés et demeures de famille, entre 140 m2 et 300 m2, c’est à dire des biens entre 1 et 2 millions d’euros pour l’Ile-de-France. Nous ne sommes donc pas sur le segment du luxe, mais dans celui du haut-de-gamme.

Combien coûte une licence Beverly ?

Le « fee fixe » oscille entre 8000 et 70 000 euros par an, en fonction du nombre de propriétés et demeures potentielles sur la zone. Par exemple, la licence de Dampierre-en-Yvelines possède un vivier de 180 propriétés et demeures. En parallèle, nous sommes rémunérés au résultat : en échange de l’apport des biens, nous captons environ 30 % des honoraires, uniquement sur les transactions réalisées.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Depuis notre lancement début 2018, nous avons 38 licences actives. Nous visons désormais les 80 licenciés Beverly France fin 2018 et 200 fin 2019. C’est un système qui fonctionne très bien car il apporte de bons résultats en termes d’image et de revenus. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons récemment été approchés par une tête de réseau. Pour l’heure, nous restons en Ile-de-France, mais nous souhaitons à terme couvrir la province autour de Bordeaux, Nantes… Jusque-là, Beverly était auto-financé par 14 associés, mais nous avons lancé une levée de fonds en crowdfunding par le biais d’un robot en intelligence artificielle. 

Gaëlle Fillion