Franchise

Mandataires : « Prêts à entrer dans la cour des grands » (Elian Mimouni, i-Particuliers)

Par Christian Capitaine | Le | Réseau de mandataires

Comptant 400 mandataires indépendants, le réseau i-Particiliers, fondé en 2011 et rayonnant surtout sur le quart sud-est du pays, est désormais structuré pour passer à la vitesse supérieure. Son dirigeant Elian Mimouni affiche ses ambitions : compter 1 000 mandataires à horizon fin de 2024.

Elian Mimouni et Stéphane Trionfini, codirigeants du réseau i-Particuliers - © D.R.
Elian Mimouni et Stéphane Trionfini, codirigeants du réseau i-Particuliers - © D.R.

Pouvez-vous revenir sur la genèse de i-Particuliers ? 

Le réseau est né en juillet 2011, en région Rhône-Alpes. Il est le fruit de ma rencontre avec Stéphane Trionfini, avec qui je codirige l’entreprise.

Avant le lancement de i-Particuliers, nous travaillions en tant que mandataires au sein du premier réseau immobilier en MLM. Il fut lancé en 2007 et compta, avant de disparaître, jusqu’à 3 000 conseillers.

Avec Stéphane, nous nous sommes retrouvés sur des valeurs communes, et plus précisément sur les valeurs humaines que nous souhaitions véhiculées, à la fois au sein de notre réseau et auprès de nos clients.  

Sur quels socles reposent ces valeurs humaines ?  

Tous les réseaux de mandataires se font forts de véhiculer ces valeurs humaines. Et c’est bien compréhensible. Mais chez i-Particuliers, nous allons plus loin. Nous avons bâti une philosophie d’entreprise qui repose sur un code moral, celui du judo.

Dans cet art martial, on ne peut pas tricher pour réussir. Chez i-Particuliers, la voie de la réussite est identique. Je prends un exemple concret : notre code éthique nous interdit d’aller démarcher des mandataires au sein des réseaux concurrents. Alors certes, nous passons à côté d’affaires, mais nous sommes en accord avec les valeurs que nous voulons véhiculer et partager.

Dans le sport, on gagne avec ses propres forces, et non pas en s’appropriant celles des autres. Autre exemple de notre engagement moral : nous avons créé une fondation pour soutenir des sportifs qui sont en difficulté sur le plan financier.  

Quels sont les autres piliers de votre modèle ? 

i-Particuliers est développé, à l’instar de nombreux autres réseaux de mandataires en France, via le marketing de réseau, dont nous avons, avec Stéphane, une grande expérience. Cela étant, nous nous distinguons des autres acteurs sur le plan de la rémunération : chez i-Particuliers, les quatre niveaux de parrainage perçoivent le même niveau de rémunération, soit entre 5 % et 7,5 %.

Aussi, nous proposons à nos mandataires trois packs, à 79 euros, 149 euros et 199 euros. Jusqu’à fin 2023, nous offrons 50 % de remise sur ces trois packs. Et ces tarifs seront maintenus durant douze mois.

Autre élément important s’agissant de nos packs : ils sont gratuits pour nos mandataires qui réalisent au moins 10 000 euros de chiffre d’affaires hors taxe par mois ; et pour ceux qui, sans avoir fait de ventes, intègrent deux mandataires au sein du réseau.

Quant à notre politique d’honoraires, nous nous adaptons au marché et à nos clients. Globalement, ils sont conformes à ceux de la moyenne nationale, soit 4,5 % du prix de vente. Et chez i-Particuliers, les mandataires perçoivent, au minimum, 70 % des commissions et jusqu'à 80 % au maximum.

J’ajoute enfin qu’un manager au sein de notre réseau qui s’est constitué une belle équipe peut percevoir plus de 100 % de commissions.

Quelle est votre politique de recrutement de mandataires ? 

Nous offrons à tous les profils l’opportunité de nous rejoindre, qu’ils soient expérimentés du monde de l’immobilier ou non. 95 % des nouveaux mandataires qui nous rejoignent nous ont été recommandés par nos agents en place. Chez i-Particuliers, le bouche à oreille fonctionne très bien.

Et toutes nos nouvelles recrues suivent naturellement une formation initiale et intègrent, par la suite comme tous nos agents, notre école des cadres qui s’articule via des formations dispensées, toutes les cinq semaines, par des intervenants internes et externes au réseau.

Serait-ce vous faire offense de dire que, depuis votre lancement, vous vous êtes développés discrètement, sans communiquer pour vous faire connaître ? 

Non. Notre stratégie a toujours était clair depuis le départ : nous développer à notre rythme, tranquillement mais sûrement, et sans nous mêler aux débats qui animent le marché immobilier.

Désormais, avec une force commerciale de 400 mandataires, une organisation interne qui s’est bien structurée (nous venons d’inaugurer, dans la Drôme, un nouveau centre de formation de 200 m2 pour accueillir nos agents commerciaux) et un solide volume de transactions réalisé l’an passé, soit environ 1 000 actes signés, nous sommes prêts à passer à la vitesse supérieure. Nous avons aujourd’hui les épaules pour entrer dans la cours des grands.  

Quels sont vos objectifs de développement ? 

Présent aujourd’hui sur le quart sud-est du pays (avec des places fortes dans les départements de la Drôme et de l’Isère), ainsi qu’en Suisse et en Espagne, le réseau recrute des mandataires partout en France, pour travailler au sein de villes de tailles petites et moyennes.

Nous avons bâti une structure qui doit nous permettre d’atteindre les 1 000 mandataires à horizon fin 2024. À partir de septembre 2023, des ambassadeurs du réseau présenteront notre modèle en région lors de réunion professionnelle d’information. 

Alors certes la bataille est rude entre les réseaux de mandataires. Certains naissent, d’autres disparaissent. Mais nous avons la conviction que, pour le top 15 auquel nous appartenons, les perspectives d’affaires restent solides pour l’avenir.