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« Pas de baisses significatives des prix », selon Guy Hoquet l’Immobilier

Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés

Selon le dernier baromètre Guy Hoquet l’Immobilier, les prix dans l’immobilier ancien ont augmenté de 4,5 % en janvier 2023 à l’échelle nationale. Et ce, dans un contexte où l’offre de biens à la vente a, sur ce même périmètre, progressé de 14 %.

Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a conclu 38 000 transactions en 2022. - © Guy Hoquet l’Immobilier
Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a conclu 38 000 transactions en 2022. - © Guy Hoquet l’Immobilier

« Un début d’année plutôt rassurant. » Voilà comment le baromètre Guy Hoquet de l’Immobilier (outil qui analyse plus de 3 millions de biens par an à la vente) décrit l’état des lieux du marché de l’immobilier dans l’ancien en France au sortir d’une année 2022 encore très dynamique sur le plan de la volumétrie transactionnelle (1,1 million d’actes authentiques signés).

L’outil en veut pour preuve le fait que « nous ne constatons pas encore de baisses significatives des prix sur le marché, ni d’impact sur les marges de négociation », peut-on lire dans le document.

Hausse de l’offre de biens

En effet, selon les observations de Guy Hoquet l’Immobilier, les prix de l’immobilier au mètre carré ont augmenté de 4,5 % en janvier 2023 à l’échelle nationale. Et ce, dans un contexte où l’offre de biens à la vente a, sur ce même périmètre, progressé de 14 %.

Commentaire de Séverine Amate, porte-parole de Guy Hoquet l’Immobilier : « Les vendeurs ne semblent pas encore vouloir faire atterrir leur prix. » Cependant, nuance-t-on au sein du réseau au 550 agences et cabinets d’affaires répartis sur le territoire français, « un ralentissement du rythme de la hausse des prix  » serait probablement en cours.

Plus en détails, seulement 4 régions sur les 13 que compte la France ont enregistré une baisse de leurs prix immobiliers en janvier 2023 : l’Auvergne-Rhône-Alpes (-7 %), l’Ile-de-France (-4 %), Le Grand-Est (-4 %) et la Nouvelle-Aquitaine (-3 %).

Maintien des marges de négociation

Deuxième facteur qui témoigne, selon Guy Hoquet l’Immobilier, de « la relative tenue » du marché de l’immobilier dans l’existant en ce début d’année : le maintien des marges de négociation.

« Si l’on observe le taux de négociation moyen au sein du réseau Guy Hoquet l’Immobilier, la tendance haussière des prix n’a pas encore généré de négociation supplémentaire », révèlent les auteurs du baromètre du réseau. Soit un taux qui est passé, en moyenne nationale, entre janvier 2022 et janvier 2023 de 4,74 % à 4,61 %.

Marge de négociation - © Guy Hoquet l’Immobilier
Marge de négociation - © Guy Hoquet l’Immobilier

L’Occitanie se distingue particulièrement avec une marge de négociation très inférieure à la moyenne des autres régions (2,79 %). Explications : « Certaines villes-phares ont enregistré des discussions sur le prix quasi-inexistantes en janvier, comme à Carcassonne, Narbonne et Cahors. »

Les régions qui ont enregistré les marges de négociation les plus « élevées » sont généralement celles dont l’offre était particulièrement au rendez-vous tout au long de l’année 2022, selon le baromètre Guy Hoquet l’Immobilier, comme notamment la Nouvelle Aquitaine, la Bourgogne, le Pays de la Loire et la Normandie.

En région PACA, en revanche, l’offre s’est affichée en retrait en 2022 alors que les prix ont continué d’évoluer. « Une situation qui n’a pas privé les acquéreurs de négocier », conclut-on chez Guy Hoquet l’Immobilier.

Les passoires thermiques n’inondent pas le marché

Sur le front des passoires thermiques (logements classés en D, P, E F et G), la tendance du mois de janvier reste proportionnelle à celle observée sur l’année 2022 : 8,1 % des biens anciens mis en vente sont concernés en moyenne sur l’ensemble du territoire.

« Le poids des passoires à la vente, en ce début d’année, est légèrement supérieur à celui constaté en janvier 2022 (7,7 % de l’offre), observe-t-on chez Guy Hoquet l’Immobilier, mais rien n’indique une mise en vente massive de ce type de biens par les propriétaires. Conséquence : leurs prix demeurent relativement stables », remarque souligne Séverine Amate, porte-parole du réseau.

Une exception, toutefois : Paris reste la ville la plus impactée par ce phénomène avec 23 % de biens F et G commercialisés en janvier 2023 versus 19,5 % en janvier 2022.