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Century 21 : l’année 2020 a tenu du miracle

Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés

Au terme d’une année 2020 tourmentée, le marché de l’immobilier ancien fait figure, selon Century 21, de miraculé par rapport à d’autres secteurs d’activité. Bien que plombé par deux confinements, il fut notamment relayé par une demande demeurée extrêmement vigoureuse, a remarqué Laurent Vimont, président de l’enseigne, se portant majoritairement sur les maisons.

Laurent Vimont, président de Century 21 - © BB
Laurent Vimont, président de Century 21 - © BB

« Le marché est miraculé ». Cette remarque, faite lundi 4 janvier 2021 par Laurent Vimont, président de Century 21, le moment venu de dresser l’état des lieux des transactions, en France, dans le résidentiel ancien en 2020, montre combien la filière revient de loin à l’issue d’une année éprouvante. « En additionnant le premier et le second confinement, nos agences ont été fermées durant douze semaines, a-t-il rappelé. Arithmétiquement, l’activité immobilière aurait dû enregistrer une baisse de 25 %.  » Résultat ? Il n’en n’a rien été.

Un marché soutenu par des taux bas

En compilant les transactions réalisées par les 915 agences que compte l’enseigne sur le Territoire, le niveau de production 2020 pour Century 21 France affiche -12,1 % par rapport à 2019. Ce qui se révèle « un bon chiffre, a repris Laurent Vimont. Nous n’avons pas à nous plaindre, surtout si l’on compare notre secteur à ceux de la restauration, des agences de voyages ou des sociétés qui travaillent dans l’événementiel. »

Et de dresser une vue d’ensemble plus globale du secteur : « Le marché français, qui a été soutenu tout au long de l’année par des taux bas, devrait se situer, fin 2020, sur une fourchette comprise entre 930 000 et 950 000 transactions ; nous ne pouvons que nous en féliciter. Rappelons qu’en 2010 nous étions sur un volume d’à peine 710 000 transactions.  »

Des mois de juin et juillet 2020 historiques pour le réseau

La dynamique du marché en 2020 a été marquée, chez Century 21, par des périodes hétérogènes. « A l’issue du premier confinement, nous avons été submergés de demandes, liées à un phénomène de rattrapage, a relevé le président de l’enseigne. Si bien que les mois de juin et juillet 2020 se sont révélés les plus gros mois de production de toute notre histoire. »

A l’issue du second confinement, en revanche, « ce phénomène de retenue n’a pas été constaté, a-t-il complété. Les Français, dans leur grande majorité, ont continué de travailler, et les ventes initiées avant fin octobre ont pu aboutir - les compromis pouvant être signés -, l’engorgement a donc été moins important. »

L’appétence des Français pour les maisons

Alors que les prix au mètre carré ont affiché, l’an passé, des niveaux records sur le plan national, les maisons (2 193 €/m2, à +4,1 %) ont été davantage prisées que les appartements (3 682 €/m2, à +1,2 %) par les Français, les premières affichant des transactions en repli de 6,5 % versus 2019, contre -22,3 % pour les appartements.

Faut-il y voir le signe, après deux périodes de confinement, d’un début d’exode des populations urbaines vers la ruralité ? « Non », a tranché Laurent Vimont. Et ce, même si ces deux confinements ont inéluctablement généré des envies de verdure de certains acquéreurs, ainsi que le prouve la hausse de 8 % des maisons acquises à titre de résidence secondaire, alors que celles achetées à titre de résidence principale (63 % des acquisitions en volume) ont reculé de 3 %.

Profils acquéreurs : la proportion des employés/ouvriers chute

Du côté des profils des acquéreurs, les grands gagnants de 2020 ont été les plus de 60 ans, qui ont généré 18 % des volumes, leur part augmentant de 7,2 % par rapport à 2019. Leur avantage (bien souvent) : pouvoir acquérir un bien après une revente. A l’inverse, une catégorie socioprofessionnelle s’est avérée particulièrement à la peine : celle des employés et ouvriers, qui ont vu leur proportion parmi les acquéreurs reculer de -6,1 %.

Enfin, si l’acquisition au titre d’investissement locatif a baissé au premier semestre 2020, le second semestre a sur-corrigé cette, et en 2020 le placement a représenté au global 29,4 % des transactions réalisées, soit « un niveau sans précédent (pour comparaison, en 2017, il n’était que de 17,4 %) qui prouve combien la pierre est considérée, en France, comme une valeur refuge, et plus encore pour ceux qui ont été échaudés par les variations des cours de la bourse », a souligné Laurent Vimont.