Logiciels

MyNotary : l’outil anti-crise

Par Christian Capitaine | Le | Logiciels de transaction

Simplifier, sur le plan juridique, la constitution des dossiers de transactions et les contrats grâce aux pouvoirs de la digitalisation : telle est la promesse faite aux agents immobiliers par cette plateforme collaborative qui, en ces temps de confinement, surfe sur le haut de la vague.

MyNotary - © D.R.
MyNotary - © D.R.

Demandes d’informations sur l’outil qui explosent (+400 % versus 2019), accompagnements dans les avant-contrats qui ne faiblissent pas (plus de 2 000 depuis le début du confinement), signatures de nouveaux partenariats avec les réseaux de transactions (Capifrance et Optimhome fin avril 2020) : la plateforme collaborative MyNotary semble traverser cette crise pandémique sans le moindre encombre. Son atout, qui permet de la rendre si indispensable aux yeux d’un nombre croissant de professionnels de l’immobilier : sa capacité à fluidifier les échanges entre eux en cette ère si singulière de confinement.

Digitalisation des contrats

Avec MyNotary, société fondée en 2015, tout part de l’agent immobilier. C’est lui le client de la plateforme (la société compte également pour clientèles les promoteurs et les  bailleurs). Coût pour une agence immobilière pour se doter de l’outil : à partir de 39 €/mois, et jusqu’à 150 € en fonction des options choisies par le client (pour un mandataire, la négociation se fait avec la tête du réseau).

Sacha Boyer, CEO et co-fondateur - © D.R.
Sacha Boyer, CEO et co-fondateur - © D.R.

« L’idée-force de notre concept se résume en deux points, explique Sacha Boyer, son co-fondateur et CEO. D’abord, créer pour l’agent, sur la plateforme, un espace dans lequel il réunit tous les acteurs de la transaction (acheteurs, vendeurs, diagnostiqueurs, etc.) pour qu’ils puissent importer les informations et documents en leur possession pour ensuite les transférer au notaire, au courtier ou au banquier afin d’accélérer les délais.

Deuxième point-clé du concept : notre capacité à digitaliser les différentes étapes de la transaction, et notamment à dématérialiser les mandats, offres et compromis de vente. »

Avec, à la clé, la possibilité de les signer à distance avec les notaires via visioconférence. Sans conteste : un atout de taille en cette période d’atonie des échanges physiques entre professionnels de l’immobilier. « Tous se rendent compte, en cette période, que les outils digitaux ne sont plus accessoires, se félicite Sacha Boyer. En matière de digitalisation, nous avons, avec cette crise, fait un bond en avant d’au moins cinq ans ! »

11 000 utilisateurs pros de l’immobilier

Désormais autofinancé (après une levée de fond de un million d’euros en 2017), MyNotary compte à ce jour un portefeuille de quelque 11 000 professionnels de l’immobilier utilisateurs. « Chaque année, nous doublons notre chiffre d’affaires. Et à fin 2020, nous devrions avoir établi plus de 30 000 dossiers de transaction », table le CEO et co-fondateur. Et une preuve que toute la chaîne de l’immobilier fait grand cas de cette plateforme : sur les 6 000 études notariales que l’on recense en France, plus de 2 500 l’utilisent à ce jour.