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Résilience et environnement gagnent les porteurs de projet d’immobilier professionnel (SeLoger)

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Une étude exclusive SeLoger bureaux & commerces révèle la résilience des porteurs de projet d’immobilier professionnel face à un contexte géopolitique, énergétique et financier délicat. Autre marqueur fort de l’étude : leur attachement grandissant pour les critères d’ordre énergétique et environnemental. Décryptage.

Portail SeLoger bureaux & commerce - © SeLoger
Portail SeLoger bureaux & commerce - © SeLoger

La création d’activité : premier déclencheur de projet d’immobilier professionnel

Près d’1 répondant sur 3 cite la création d’activité comme le déclencheur de son projet d’achat ou de location en immobilier professionnel. Si elle est moins citée qu’il y a un an (39 %), celle-ci reste la principale raison mentionnée par les porteurs de projet interrogés, devant le besoin d’augmenter les espaces dédiés à leur activité pour 27 %, et la volonté de changer d’emplacement, pour 18 % des sondés.

En ce qui concerne les projets de vente, le principal déclencheur est le changement d’activité pour 40 % des répondants.

« Contrairement à d’autres pays européens, la croissance de l’activité économique française est toujours présente, atteignant 2,6 % en 2022. Cette résistance crée un terrain favorable à la création d’activité qui demeure toujours présente et soutient la dynamique actuelle du marché de l’immobilier tertiaire », analyse Constance Macret-Le Baut, Directrice Croissance et Stratégie commerciale pour AVIV France (Groupe Seloger, Meilleurs Agents) et porte-parole chez SeLoger bureaux et commerces.

De nouveaux critères de recherche

Selon l’étude, les attentes des porteurs de projet et les critères de recherche ont évolué depuis la crise du la pandémie. C’est ainsi le cas pour 1 porteur de projet sur 4 :

  • 47 % annoncent avoir modifié la surface du bien recherché : 26 % cherchent plus petit et 21 % cherchent plus grand.
  • 34 % mentionnent le fait d’avoir modifié le périmètre géographique,
  • 37 % déclarent avoir revu leur budget pour l’opération,
  • 28 % affirment s’intéresser à des nouveaux critères, tels qu’une terrasse ou des équipements.

Autre point à noter parmi les nouvelles attentes : le marché du bureau flexible affiche une forte progression depuis le Covid. Les sociétés sont de plus en quête de flexibilité et de réactivité, tant sur la taille des espaces de travail que sur les durées d’engagement, avec un besoin de baux à la carte.

« L’essor du bureau flexible nous amène à faire évoluer notre portail SeLoger bureaux & commerces. Aussi, une rubrique est disponible permettant d’améliorer l’expérience de nos utilisateurs en recherche pour ce type de projet », souligne Constance Macret-Le Baut.

Consommation énergétique et impact environnemental : un nouvel intérêt

Autre tendance émergente : le volet environnemental. Parmi les porteurs de projet ayant revu récemment leurs critères, 20 % évoquent une attention particulière au regard de la consommation énergétique, contre 7 % en janvier 2022 et 13 % évoquent l’impact environnemental contre 8 % en janvier 2022.

« C’est une bonne nouvelle de voir que les questions énergétiques et écologiques prennent de l’ampleur dans la réflexion des porteurs de projet. Mais l’intérêt exprimé reste assez timide compte tenu des enjeux environnementaux majeurs que doit opérer le secteur immobilier en matière de transition écologique », souligne Constance Macret-Le Baut.

Le moral des porteurs de projet fait preuve de résilience malgré la conjoncture

3/4 des interrogés affirment que c’est le bon moment pour concrétiser un projet d’immobilier professionnel. Une large majorité, certes, mais en recul par rapport à la précédente vague de l’étude qui mettait en avant 81 % des interrogés en janvier 2022.

Quant aux pronostics concernant l’évolution des prix dans les prochains, les avis sont divergents selon que l’on se place côté acheteur ou côté vendeur. 40 % des vendeurs s’attendent à ce que les prix restent stables, alors que 47 % des acheteurs estiment que les prix vont augmenter.

« Les acheteurs ont plus tendance à penser qu’ils paieront plus cher, les vendeurs anticipent un manque à gagner même si l’envie de mener à terme leur projet est bien présente. N’oublions pas que la hausse des taux d’intérêt immobilier fait en sorte que les acquéreurs empruntent plus cher et ne peuvent plus se permettre d’acheter aux mêmes tarifs. L’argent gratuit, c’est terminé, après un cycle de 40 ans. Et cela ne pourra pas rester sans conséquences dans les mois à venir », conclut Constance Macret-Le Baut.


Etude réalisée par SeLoger bureaux & commercesen collaboration avec l’Institut Potloc, du 24 août au 26 septembre 2023, auprès de 390 porteurs d’un projet dans l’immobilier professionnel, qu’il soit à l’achat ou à la location, qu’il s’agisse d’une recherche de bureau, de commerce ou de locaux d’activité.