Portails

Melo, le nouvel agrégateur d’annonces immobilières aux 800 sources

Par Christian Capitaine | Le | Méta-moteurs

En fédérant sur sa plateforme les annonces immobilières de plus de 800 sources (portails, réseaux sociaux, enchères judiciaires, etc.), le nouvel agrégateur Melo, lancé officiellement en février 2020, ambitionne de se rapprocher le plus possible de 100 % des offres d’annonces publiées sur la Toile, déclare son cofondateur Stanislas Refet.

Melo Homepage - © D.R.
Melo Homepage - © D.R.

Dans le sillage récent d’un « Pretto Search » ou d’un « Moteur’Immo », un nouvel agrégateur d’annonces immobilières vient de faire son apparition sur la Toile : Melo. Son ambition, dévoilée par Stanislas Refet, l’un de ses deux-cofondateurs (aux côtés de Vincent Berthe) : « Proposer aux professionnels de l’immobilier le moteur de recherche le plus exhaustif et le plus performant du marché.  »

Pour y parvenir, l’outil et son algorithme annoncent l’agrégation des annonces émanant de plus de 800 sources : des portails d’annonces, des agences immobilières (développées ou non en structures fédérées), de leurs réseaux sociaux, des réseaux privés, des emails d’agences, ainsi que des enchères judiciaires. « Même si une partie du « off-market » n’est pas digitalisée et ne le sera jamais, nous essayons de nous rapprocher le plus possible de 100 % des offres d’annonces référencées sur Internet, et pas uniquement celles des sites les plus visités », poursuit le cofondateur de la startup.   

Développement en marque blanche 

Pour se démarquer des autres agrégateurs de la Toile - ou des métamoteurs de recherches - Melo, structure autofinancée, s’appuie sur quatre piliers. D’abord, sur l’intégration de l’offre des secteurs de l’immobilier commercial et tertiaire (murs et fonds de commerces). « Celle-ci se fera progressivement, jusqu’à la fin de cette année 2020  », précise Stanislas Refet.

Deuxième pilier : la possibilité, pour les agences immobilières clientes, de cibler les biens vers des audiences précises avec la mise en place d’automatisation des relances (par exemple vers les porteurs de projets qui ont reçu un accord de prêt favorable de leur banque.)

Troisième élément : le développement de sa marque blanche. Sur ce point, « l’objectif consiste à ce que nos clients puissent personnaliser les notifications envoyées à leurs propres clients de manière automatisée, avec leurs couleurs et leur logo ; à terme ils pourront directement bénéficier de notre API sur mesure », souligne le co-fondateur.

Quatrième pilier : l’intégration dans l’outil de filtres de recherches, soit qui incluent des données, soit qui en excluent (par exemple : inclure ou exclure des localisations afin de ne consulter que les annonces qui correspondent exactement à la recherche). 

Plus de 300 professionnels clients

Pour qu’une agence immobilière puisse se saisir de Melo, trois offres sont proposées : un premier forfait « Standard » à 29 euros/mois (qui comprend notamment cinq recherches immobilières, la recherche par prix au m2, l’inclusion et l’exclusion d’expression, etc.) ; un deuxième, « Pro », à 79 euros/mois (avec cette fois vingt recherches immobilières) ; et un troisième, « Entreprises »,  (trente recherches), avec en plus la personnalisation du parcours client et les pages de redirections personnalisées permettant entre autres aux agences d’automatiser le travail qu’incombe un mandat de recherche.

« Depuis notre lancement, en février 2020, environ 300 professionnels nous font confiance, relève Stanislas Refet. Et notre ambition, d’ici un an, est d’en compter le double. » Sans oublier les chasseurs immobiliers, dont Melo avait fait sa cible de clientèle initiale.