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Le volume de transactions en chute libre !

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L’année 2018 ne commence pas bien sur le marché de l’ancien. D’après le baromètre LPI-SeLoger, le nombre de compromis de ventes signé a baissé de près de 11 % au cours des trois derniers mois. Et pour cause : les ménages dits « modestes », qui représentent la moitié des primo-accédants dans l’ancien, ont vu leur solvabilité se dégrader

Le volume de transactions en chute libre ! - © D.R.
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Explications.

Traditionnellement, les mois d’hiver ne sont pas très fastes pour les agents immobiliers. Mauvaise nouvelle : ceux de l’année 2018 pourraient l’être encore moins que d’habitude… D’après le baromètre LPI-SeLoger, qui dévoile les tendances majeures à fin janvier 2018, le marché de l’ancien perd de la vigueur. Cette tendance, qui se constate depuis l’été 2017, semble même s’accélérer. Fin janvier, le nombre de compromis signé était en recul de 10,8 % par rapport aux trois mois précédents. Un décrochage que Michel Mouillart, porte-parole du baromètre, explique par plusieurs facteurs. Le premier, c’est le fait que les acquéreurs ne peuvent désormais plus compter sur une amélioration des conditions de crédit. Par ailleurs, ʺla remise en cause du PTZ sur les territoires où la demande est financièrement la plus fragile et la suppression des aides personnelles à l’accession dégradent la solvabilité des acheteurs modestesʺ, décrypte-t-il.

Les prix continuent de grimper

Même si elle ralentit, la hausse des prix dans l’ancien empêche également les acquéreurs de concrétiser leur projet immobilier. Sur l’année, ces prix ont effectivement augmenté de 4,2 % (+4,7 % pour les appartements et +3,4 % pour les maisons). Fin janvier, le prix moyen au m2 signé était ainsi de 3579 euros à l’échelle nationale. Comme souvent, les prix des biens immobiliers évoluent très différemment selon les régions. En Aquitaine, à Bordeaux, où la hausse des prix étaient déjà très vives, les appartements anciens se vendent 14,3 % plus chers qu’il y a un an. En Rhône-Alpes, à Lyon, les prix affichent, quant à eux, un bond de 9,1 %. Paris voit, encore et toujours, les prix de ses appartements augmenter : +7,8 % sur un an.  D’après la chambre des notaires, le prix moyen au m2 devrait, dans la capitale, atteindre la symbolique barre des 9400 euros d’ici le mois d’avril. A l’inverse, les prix reculent à Besançon (-8,2 %), Perpignan (-3,8 %) et Clermont-Ferrand (-2,4 %).

Le volume de transactions en chute libre ! - © D.R.
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Aurélie Tachot