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« Le modèle anglo-saxon a beaucoup à nous apprendre »

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Les 4 et 5 octobre derniers, GNImmo, premier groupement d’agences immobilières indépendantes de France, participait pour la première fois en tant qu’exposant au Salon RENT. Au lendemain de l’évènement, retour d’expérience et analyse des nouvelles tendances de la profession avec Dorian Delchambre, son directeur

« Le modèle anglo-saxon a beaucoup à nous apprendre » - © D.R.
« Le modèle anglo-saxon a beaucoup à nous apprendre » - © D.R.

 

Quel bilan tirez-vous de votre présence sur le salon RENT ?

Notre première participation en tant qu’exposant a été très positive, puisque beaucoup d’agences immobilières indépendantes sont venues se renseigner. Nous avons ainsi pu leur présenter le groupement et notre volonté de rassembler les professionnels autour d’un fichier commun, d’unir nos forces et de nous appuyer sur nos meilleurs partenaires et leurs meilleures technologies pour proposer toujours plus de services à nos clients acquéreurs comme à nos clients propriétaires.  

Quelles sont les nouvelles tendances de la profession immobilière ?

L’heure est plus que jamais à la mobilité, à la digitalisation, et à la dématérialisation. Grâce à une multitude de solutions innovantes proposées via les téléphones portables, la mise en relation est facilitée entre les professionnels et leurs prospects. Les agents immobiliers sont désormais alertés en temps réel des biens à la vente dans un secteur défini. Dans un marché hautement concurrentiel, l’accent est mis cette année sur les éléments de différenciation entre professionnels, avec notamment une sélection d’outils de visites virtuelles de plus en plus performants. 

Comment voyez-vous l’agent immobilier de demain ? 

Le professionnel de l’immobilier doit être tourné vers l’innovation et le futur. Son évolution et sa survie passent par sa capacité à s’adapter aux nouvelles technologies, à se différencier, à proposer de nouveaux services à sa clientèle et à être toujours plus réactif. Celui qui n’aura pas cette faculté risque de rester à quai et de mettre en danger son avenir dans l’immobilier.  

Quels sont les défis à relever aujourd’hui par la profession pour accompagner au mieux cette transformation ?

L’avenir des agences immobilière est au regroupement afin d’apporter des solutions globales à leurs clients et d’optimiser leurs performances. Certaines agences qui ont pignon sur rue depuis plusieurs décennies, rencontrent des difficultés à s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles attentes des consommateurs sans un véritable accompagnement. Le concept GNI représente un solide atout pour aider les agences immobilières à passer cette barrière technologique. Nous donnons beaucoup d’importance à la formation mais aussi au renforcement des relations entre agences. Aujourd’hui, une agence qui n’est pas réactive sera en grande difficulté demain.

Quels freins les agences immobilières d’aujourd’hui rencontrent-elles ?

La loi Hoguet n’est plus adaptée aux nouvelles pratiques de l’agent immobilier. La multiplicité des acteurs du marché, la possibilité donnée à d’autres professions d’exercer notre métier, ainsi qu’une législation qui ne protègent pas les agences immobilières physiques freinent notre activité. Le modèle anglo-saxon a beaucoup à nous apprendre : l’obligation de passer par un « broker  », les honoraires calibrés pour tous, ainsi que les plateformes de partage type MLS sont des gages de bonne conduite des affaires et d’équité entre acteurs du marché ! Pour se différencier, une agence devrait pouvoir commercialiser ses services et expériences à la carte, afin d’accompagner le vendeur dans sa démarche si celui-ci souhaite vendre par lui-même.