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Top 5 des villes oú les prix baissent

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Les prix des appartements anciens ont diminué au cours des trois derniers mois dans 50 % des villes de plus de 100 000 habitants, d’après le baromètre LPI-SeLoger de février 2019. L’autre moitié voit ses prix augmenter, même si cette hausse reste contenue sous l’inflation dans 25 % des cas. Tour d’horizon des métropoles qui affichent les baisses les plus significatives

Top 5 des villes oú les prix baissent
Top 5 des villes oú les prix baissent

Les prix chutent de 13,8 % à Strasbourg

Durant les trois derniers mois, la ville de Strasbourg a vu les prix de ses appartements anciens chuter de 13,8 %. La faute à une demande restée atone, en dépit des conditions de crédit toujours aussi attractives, selon le baromètre LPI-SeLoger. En un an, les prix signés des appartements ont toutefois augmenté de 1,6 % dans la capitale européenne. Il n’empêche : le marché immobilier y est dynamique, selon MeilleursAgents, qui estime à 60 jours le délai de vente médian d’un logement strasbourgeois (contre 71 jours fin 2018). L’une des durées les plus faibles de France.

2518 euros le m2 signé à Toulon

A Toulon, les prix signés des appartements ont diminué de 5,7 % au cours des trois derniers mois. Ils ont peu évolué par rapport à janvier 2018 : LPI-SeLoger relève un léger sursaut de 0,5 % sur les prix durant la dernière année. Le prix au m2 signé des appartements anciens est désormais de 2518 euros. Le rapport annuel de la FNAIM révèle toutefois que le marché se maintient pour la métropole Toulon-Provence-Méditerranée, considérée comme la locomotive du marché local. Elle constitue, par ailleurs, un pôle d’attraction des nouveaux arrivants dans le Var.

Les prix reculent de 5,4 % à Grenoble

Au cours des trois derniers mois, les prix signés des appartements anciens ont reculé de 5,4 % à Grenoble. Cette baisse se constate également lorsqu’on compare les prix immobiliers sur un an : - 1,6 % par rapport à février 2018. A noter que dans la région Rhône-Alpes, les marges de négociations atteignent péniblement les 2,6 % (contre 3,3 % en moyenne en France pour les appartements). Un contexte d’évolution de prix qui « contraint les vendeurs à modérer leurs ambitions et à proposer des prix calibrés au plus juste », explique Michel Mouillart, porte-parole de LPI-SeLoger.

Toulouse voit ses prix diminuer de 3,1 %

Malgré l’attractivité indéniable de Toulouse (situation géographique, présence d’Airbus, grandes écoles…), les prix signés des appartements anciens affiche un léger recul : - 3,1 % constaté au cours des trois derniers mois. Le baromètre LPI-SeLoger souligne également une hausse très modérée de 1,5 % sur une année. Les biens (maisons et appartements) mis en vente par des professionnels dans la ville rose mettent, en moyenne, 78 jours avant de trouver un acquéreur, d’après MeilleursAgents. Preuve que les acquéreurs sont particulièrement exigeants.

1279 euros le m2 à Saint-Etienne

Avec un prix au m2 signé de 1279 euros, Saint-Etienne voit ses prix reculer de 2,8 % au cours des trois derniers mois et de 3,4 % sur une année, selon LPI-SeLoger. Comme de nombreuses villes moyennes en France, Saint-Etienne est confrontée à un marché immobilier peu dynamique, avec des volumes de transaction relativement faibles et des prix toujours orientés à la baisse. Un contexte qui devrait encourager les acquéreurs à se lancer. Fin 2018, ils étaient 7 sur 10 à penser que la période actuelle était propice à un achat immobilier, d’après l’Observatoire du moral immobilier de Logic-Immo.com.

Aurélie Tachot