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115 000 utilisateurs pour Folhomee

Par Virginie Wojtkowski | Le | Méta-moteurs

La start-up parisienne Folhomee, lancée en 2017, revendique 115 000 utilisateurs actifs et annonce son arrivée dans huit grandes villes de France : Nantes, Lille, Lyon, Saint-Etienne, Marseille, Bordeaux, Strasbourg et Toulouse.

Folhomee - © D.R.
Folhomee - © D.R.

Dans cette lancée, le premier assistant immobilier virtuel Folhomee ne vise pas moins que 500 000 utilisateurs pour 2020. Pour y parvenir, la start-up cherche à se positionner comme le réflexe systématique dans la recherche des futurs acquéreurs. Elle devra aussi, dans ce délai, étoffer son équipe d’une dizaine de nouveaux profils.

« L’idée de cette application nous est venue quand on s’est retrouvé dans cette folie parisienne qu’est la recherche d’appartements. Il faut être partout en même temps », se souvient Augustin Scalzo. Les cofondateurs imaginent alors une application capable de recevoir, trier les annonces immobilières correspondant aux critères des profils acquéreurs et d’alerter via les réseaux sociaux. « Les acheteurs renseignent en quelques secondes leurs critères de recherche précis et ce chasseur immobilier virtuel recherche les biens correspondants à leurs envies sur plus de 300 sites immobiliers. Ils reçoivent les annonces en temps réel  », explique Augustin Scalzo, cofondateur de Folhomee, qui vise pour son développement les marchés des grandes métropoles où la demande immobilière est tendue.

“Il y a un vrai besoin dans de nombreuses grandes villes de France. Les biens se font rares et partent extrêmement vite. Folhomee apporte une réponse efficace pour permettre aux acheteurs de gagner en réactivité”, explique Clément Hedde, co-fondateur de Folhomee. Au-delà de l’assistant de recherche virtuel, l’application propose à ses utilisateurs d’autres types de service. Le premier d’entre eux met en relation les utilisateurs avec des courtiers partenaires. Côté investisseurs, l’application permet aussi d’extrapoler des données à valeur ajoutée, comme le taux de rentabilité ou l’étude d’indicateurs.

La start-up met un point d’honneur à fonctionner en auto-financement : “Notre business model basé sur des partenariats avec des constructeurs, promoteurs et courtiers nous permet de générer rapidement du chiffre d’affaires”, continue Augustin Scalzo, bien qu’il n’exclue pas de passer par de la croissance externe si le développement de la start-up devait s’accélérer plus encore, notamment à l’international.