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« Nous venons de lever 3 millions d’euros auprès de Serena Capital », Jeanne Massa, Habiteo

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Près de deux ans après son lancement, Habiteo finalise une troisième levée de fonds de 3 millions d’euros auprès de l’un de ses investisseurs historiques. Un tour de table qui va aider la start-up, qui édite un portail nouvelle génération dédié aux programmes neufs, à accélérer sur la scène internationale, comme l’explique Jeanne Massa, co-fondatrice

« Nous venons de lever 3 millions d’euros auprès de Serena Capital », Jeanne Massa, Habiteo - © D.R.
« Nous venons de lever 3 millions d’euros auprès de Serena Capital », Jeanne Massa, Habiteo - © D.R.

Vous avez réussi à lever 6 millions d’euros en moins d’un an. Quel est votre secret ?

Il y a un an, nous avons effectivement levé 3 millions d’euros auprès de Serena Capital, qui avait alors rejoint notre actionnariat. Ce tour de table nous a permis d’asseoir notre positionnement en France. Aujourd’hui, 147 promoteurs nous font confiance, notamment Bouygues Immobilier, Kaufman & Broad, Icade… Plutôt que de chercher d’autres fonds d’investissement pour accompagner nos ambitions à l’international, nous avons de nouveau consulté Serena Capital, qui a réitéré sa confiance en nous octroyant, il y a quelques jours, 3 millions supplémentaires de financement. En procédant de la sorte, nous gagnons du temps et pouvons nous positionner rapidement à l’étranger.

N’est-ce pas encore trop tôt pour vous lancer à l’international ?

Non, dans la mesure où nous créons de la traction auprès des promoteurs, notamment en Angleterre et en Russie, où nous venons de signer nos premiers contrats avec Generation LTD et StroyComfort, mais aussi en Egypte, en Belgique et dans certains pays d’Asie. Par ailleurs, nous avons, pour l’instant, peu de concurrents sur le marché anglo-saxon. Les acteurs réalisant, comme nous, des valorisations de programmes immobiliers en 3D sont des agences de communication ou des free-lance qui n’ont pas encore réussi à industrialiser le process. Nous avons donc une longueur d’avance, sur laquelle nous souhaitons miser pour nous développer.

Quelles premières actions allez-vous mener ?

Nous lancerons, la semaine prochaine, un site Internet en version anglaise qui présentera nos outils d’apport de prospects, d’aide à la vente et de valorisation de programmes aux professionnels. En parallèle, nous allons étoffer notre équipe dédiée au marché anglais, qui est actuellement basée en France, et qui devrait s’installer en Angleterre dès que nous y dénombrerons une quarantaine de programmes neufs. Notre portail, qui a permis aux promoteurs de générer plus de 1000 RDV au cours du premier semestre, sera bientôt amélioré. De nombreuses innovations liées à la 3D l’enrichiront et offriront une expérience de visite interactive aux internautes.

Aurélie Tachot