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Avec une hausse de 40 % de son CA, Monser ne connaît pas la crise

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Malgré la crise sanitaire, Monser, la société spécialisée dans la réalisation de diagnostics immobiliers réglementaires, a réussi à rebondir très rapidement et à tirer son épingle du jeu. Après une sérieuse baisse d’activité au cours du confinement, la jeune pousse a ainsi vu ses commandes s’envoler dès le mois de juin. Les clés du succès avec Régis Andrieux, fondateur de Monser

Monser - © D.R.
Monser - © D.R.

Comment Monser a-t-elle vécu la crise sanitaire ?

Nous avons connu diverses étapes. Dès le mois de février, nous avons pris conscience que nous devions nous adapter afin de rassurer au mieux nos interlocuteurs et nos clients. Dans cette optique, nous avons fourni des gants à l’ensemble de nos techniciens et demandé à nos clients d’aérer les pièces avant notre venue. Au cours des deux mois de confinement, de la mi-mars à la mi-mai, notre activité a été quasiment mise à l’arrêt.

Quel a été l’impact de cette crise sur le chiffre d’affaires ?

Avec une perte de près de 90 % de notre chiffre d’affaires, nous avons été obligés de recourir au chômage partiel. Cette période de deux mois a été anxiogène car nous avons eu peur pour la survie de notre entreprise. Mais dès le mois de juin, nous avons assisté à une très forte reprise de notre activité.

Quelles mesures spécifiques avez-vous prises pour réussir au mieux le déconfinement ?

Au cours du mois d’avril, nous avons eu tout le temps de nous préparer à la reprise. Nous avons donc mis en place une procédure afin de respecter de la manière la plus rigoureuse possible les consignes sanitaires. Notre objectif était non seulement que nos techniciens reprennent sereinement le travail dès le 11 mai, mais également que nos clients soient rassurés. Dans cette optique, nous avons pris des mesures assez strictes : les techniciens utilisent du gel hydroalcoolique avant et après chaque intervention, ils portent un masque et des gants en permanence que le logement soit occupé ou non.

Enfin, si nos techniciens interviennent dans un logement occupé, ils doivent revêtir des surchaussures jetables et un écran facial de protection en plastique. Nous prenons beaucoup de précautions, car si un cas de Covid était détecté parmi nos techniciens, cela pourrait nuire fortement à notre activité.

Trois mois après le déconfinement, comment se porte aujourd’hui l’activité de Monser ?

Elle se porte au mieux. Sur la période de juin à août, nous avons enregistré chaque mois une hausse de 30 à 40 % de notre CA par rapport à l’année précédente. Je pensais au départ que cette forte augmentation correspondait à une sorte de rattrapage des deux mois morts qui venaient de s’écouler, mais force est de constater que même en ce début de mois de septembre, notre activité est toujours beaucoup plus importante comparée à celle de l’an dernier.

Je suppose aujourd’hui qu’elle est peut-être dû au fait qu’un certain nombre de nos confrères n’ont pas résisté à la crise et que nous sommes en  train de de récupérer leur clientèle, et donc de gagner quelques parts de marché.

Comment allez-vous aborder cette rentrée et quels sont vos objectifs et projets pour cette fin d’année ?

Grâce à notre bon niveau d’activité de diagnostics immobiliers avant-vente et avant-location, tous les voyants sont au vert et nous abordons cette rentrée très sereinement. Nous avons également remporté quelques marchés publics très intéressants sur des diagnostics avant-travaux. Nous allons ainsi réaliser, dès le mois de septembre, des diagnostics avant-travaux dans une cinquantaine de logements gérés par Emmaüs Habitat.

Pour cette fin d’année, notre objectif est avant tout de maintenir la qualité et la rigueur d’un point de vue sanitaire de nos interventions, non seulement pour participer à l’effort collectif afin d’enrayer l’épidémie, mais aussi pour maintenir notre niveau d’activité.