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Solustone, la première foncière solidaire de l’immobilier

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Lancé en janvier dernier, Solustone est un acteur de l’immobilier pas comme les autres. Son concept ? Capitaliser sur le principe de la vente avec option de rachat pour accompagner les ménages et commerces en difficulté. Une idée bienvenue dans un contexte de crise sanitaire et un projet vertueux dans lequel les agents immobiliers ont également leur carte à jouer. Le point avec Sébastien de Lavison, son président et fondateur.

Trackstone - © D.R.
Trackstone - © D.R.

Comment est né Solustone ?

J’ai commencé à y penser lors du premier confinement. Nous étions alors au début de la crise sanitaire et nous imaginions déjà très bien les répercussions économiques et sociales qui allaient en découler. Cela a été pour moi une sorte de flashback de mes années passées à New York en tant que banquier pendant la crise des subprimes. J’ai alors cherché une solution pour pouvoir venir en soutien aux propriétaires - que ce soit des particuliers, des commerces, des artisans - qui risquent de se retrouver fragilisés par la crise. Et puis cette idée m’a amené à 6 mois de réflexion pour concevoir comme je le souhaitais un projet à impact.

Quel en est le concept ?

Solustone est une foncière qui achète temporairement le bien immobilier de propriétaires en difficulté. Face à des accidents de la vie, tels qu’un divorce, le chômage, la fermeture administrative d’un commerce, il est souvent nécessaire de trouver des liquidités pour affronter ces tempêtes. C’est pour éviter à ces personnes de se séparer définitivement de leur logement ou de leurs murs, que nous leur proposons de leur acheter temporairement leur actif immobilier et de devenir occupant. En parallèle, nous les accompagnons également pour les aider à rebondir et à assainir leurs finances personnelles pour qu’elles soient capables de racheter le bien au terme du portage qui ne peut dépasser 5 ans. Si malgré nos efforts le propriétaire n’y arrive pas, nous nous engageons à ce que le fruit de la vente, moins bien évidemment notre investissement initial, lui soit reversé.

Quel est votre modèle économique ?

Le réméré, qui a changé de nom en 2009 pour devenir la vente avec option de rachat, est inscrit au code civil depuis 1804. Ce n’est donc pas quelque chose de nouveau, mais un concept que nous transformons en produit équitable et solidaire. Nous nous rémunérons 5 % sur le portage immobilier quelle que soit sa durée et recevons chaque année 5 % de la valeur vénale du bien comme indemnités d’occupation. Quant au rachat du bien, le prix est de 60 % de sa valeur et reste à l’identique quand le propriétaire exerce sa faculté de rachat.

Quel type de partenariat souhaitez-vous mettre en place avec les agences immobilières ?

Nous avons commencé à démarcher des agents immobiliers, des mandataires et des réseaux, et nombreux sont d’ores et déjà séduits. Nous souhaitons travailler main dans la main avec le professionnel de l’immobilier. Lorsque ce dernier est confronté à un mandant en quête de liquidités qui cherche à vendre son bien à contrecœur, il peut le renvoyer vers nous comme une alternative possible. L’agent immobiliser conserve sa commission et propose à son client une offre solidaire. C’est du gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes.

Quels sont vos objectifs et projets ?

Nous avons réalisé une première levée de fonds en mars et devons déjà en faire une autre très vite pour augmenter notre capacité d’achat. Au vu du contexte de crise économique, le besoin de liquidités est malheureusement un sujet d’actualité et nous faisons face à beaucoup de demandes. Pour accompagner notre développement, nous allons également agrandir nos équipes. Pour cette première année, nous souhaitons pouvoir accompagner 15 personnes, puis notre objectif à plus long terme est de 700 personnes par an à horizon 2025.