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Les 3 caractéristiques d’un site mobile-friendly

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Fin avril dernier, Google changeait son algorithme afin de favoriser les sites mobiles et responsive dans ses résultats de recherche. Dorénavant, il sanctionne donc indirectement les autres.  Mais au fait, qu’est-ce qu’un site mobile-friendly au juste ? Eclairage de Jean-Philippe Le Gleuher, Responsable Web Marketing de l’agence La Boîte Immo

Les 3 caractéristiques d’un site mobile-friendly
Les 3 caractéristiques d’un site mobile-friendly

« Un site qui n’a pas été pensé pour un usage sur mobile n’a aucune chance de réussir le test « mobile-friendly » de Google«  assure Jean-Philippe Le Gleuher. Autrement dit, sans ce nouveau  »label« , un site web ne peut désormais plus prétendre à un bon référencement sur le web, en particulier dans le cadre de recherches mobiles - qui représenteront bientôt près de la moitié du trafic sur internet. Accessible en ligne gratuitement, le test est considéré comme validé quand Google attribue au site une note supérieure ou égale à 80 % en matière d’expérience utilisateur. Qu’est ce qui fait la différence entre un site web classique et un site en responsive design, par définition optimisé pour un usage sur mobile et tablette ?

1. Un menu spécifique

La navigation sur mobile n’a rien à voir avec celle sur ordinateur. Il existe deux manière d’envisager le menu d’un site développé en responsive design :  »Soit les rubriques sont organisées sous forme de liste, de manière à dérouler verticalement les contenus sous chacune d’elles ; soit le menu est placé dans une fenêtre indépendante qui apparaît à gauche de l’écran - et se rétracte le cas échéant pour laisser place au contenu«  explique l’expert. A l’inverse, sur desktop, les menus sont généralement horizontaux afin de décliner les rubriques comme des onglets.

2. Des boutons adaptés

 »Google calcule l’espace entre les boutons pour valider la cohérence d’une utilisation sur mobile«  explique Jean-Philippe Le Gleuher. Sur le site mobile d’une agence immobilière, les « call to action » - autrement dit les liens invitant par exemple le mobinaute à envoyer une demande de contact par email ou à appeler l’agent - sont optimisés pour une navigation tactile. Conséquence : l’expérience utilisateur prime toujours sur l’esthétique. « Le flat design, caractérisé par des aplats de couleurs vives et des boutons rectangulaires est un bon compromis car il permet de faciliter le redimensionnement des éléments tout en restant dans l’air du temps » suggère l’expert.

3. Un temps de chargement optimisé

Sur mobile, « on considère généralement qu’un temps de chargement est trop élevé lorsqu’il dépasse 3 secondes » explique Jean-Philippe Le Gleuher. Pour éviter d’être sanctionné par Google, mieux vaut  donc limiter le nombre d’images ou alléger leur poids le cas échéant. Par ailleurs, des images trop grandes vont contraindre le navigateur à redimensionner la fenêtre d’affichage, ce qui peut être contre-productif, d’autant qu’un site ne peut pas être considéré comme mobile friendly par Google s’il impose à l’utilisateur de scroller horizontalement pour accéder au contenu.