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Les robots débarquent chez Guy Hoquet

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Avec une technologie de robots-rédacteurs développée par Syllabs et un partenariat avec 1min30 pour l’aspect communication, les quelques 450 agences de Guy Hoquet l’Immobilier proposent aux Internautes des informations de quartier et des annonces… Entièrement automatisées

Les robots débarquent chez Guy Hoquet
Les robots débarquent chez Guy Hoquet

« Le métier d’agent immobilier se métamorphose et nous devons sortir de ce seul rôle d’intermédiaire, proposer plus, ne pas nous contenter de diffuser une pile d’annonces. » C’est de ce constat, résumé par son directeur général Fabrice Abraham, qu’est parti le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, considérant que l’agent immobilier était une véritable figure publique au cœur de son quartier et devait proposer des informations aux acheteurs. « Quand ils cherchent un appartement ou une maison, ils veulent en savoir plus sur la vie du quartier, les associations, ce qu’ils peuvent y faire…  » Le problème étant que l’agent ne dispose pas forcément du temps ou des compétences nécessaires pour s’occuper du contenu rédactionnel de son site.

Des robots-annonceurs aux robots-rédacteurs

La solution : automatiser ! Comme pour les annonces. Ce sont d’ailleurs les mêmes robots qui s’occupent désormais à la fois de créer du contenu et de rédiger les annonces. « Nous ne cherchons pas à remplacer la presse locale ou à prendre le travail des journalistes. Les robots-rédacteurs réunissent les informations, les classent, les résument, puis chaque fois qu’un site est référencé, des liens sont proposés. » Outre l’information supplémentaire pour les clients qui devrait permettre à son réseau de gagner en attractivité, Guy Hoquet Immobilier espère que cette technologie permettra aux sites d’optimiser leur référencement naturel et donc de s’afficher parmi les premiers résultats au cours d’une recherche Google.

Une discipline à mettre en place

« Pour chaque agence, il faut remplir un formulaire très précis : le patron doit en dire plus sur son quartier, ce qu’il s’y passe, quels sont les sites intéressants, les associations, les centres d’intérêt… Il s’agit de scénariser ce que les robots peuvent écrire. Pour rassembler des informations, ces derniers consultent alors les sources qui leur ont été données, comme le site de l’office de tourisme, des musées, ou encore de l’union des commerciaux. » Un travail de départ qui aura nécessité que chaque directeur d’agence comprennent l’intérêt qu’il pouvait y trouver, fasse preuve de patience et se prête au jeu.

Un test bientôt généralisé à l’ensemble du réseau

Le projet pilote a été mené en décembre dernier avec quelques agences qui ont pu tester la technologie, puis l’initiative s’est répandue auprès de 250 agences, l’objectif étant que l’ensemble du réseau soit équipé d’ici la fin du premier semestre 2017. « Il est encore tôt pour mesurer les effets, reconnaît Fabrice Abraham. Mais sur le seul pilote, alors que nous avons d’ordinaire tendance à perdre 10 à 15 % d’audience sur le dernier mois de l’année, nous avons connu une augmentation de 30 % en décembre 2016. » D’autres projets sont également en cours, cette initiative s’inscrivant dans le cadre d’une métamorphose digitale plus globale du réseau qui devrait s’étaler sur trois ans.

Séverine Degallaix