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Le réseau de mandataires Sextant lève 1 million d’euros

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Un mois après avoir quitté Londres et posé ses valises en France, Sextant boucle une levée de fonds d’1 million d’euros auprès de laBNP Paribas et de Bpifrance. Avec ce capital, le réseau de mandataires, qui a vu le jour en 2005, espère convaincre de nouveaux conseillers immobiliers, comme l’explique Matthieu Cany, le co-fondateur

Le réseau de mandataires Sextant lève 1 million d’euros - © D.R.
Le réseau de mandataires Sextant lève 1 million d’euros - © D.R.

Comment s’est déroulée cette levée de fonds ?

Pour accompagner la croissance de la société, c’est-à-dire augmenter la taille de notre réseau et développer de nouvelles applications web, nous avons souhaité réaliser une première levée de fonds. Ce tour de table était déjà dans nos têtes lorsque nous étions encore implantés à Londres. Il s’est finalement réalisé en France auprès de deux banques : la BNP Paribas et Bpifrance. Cette levée de fonds prend donc la forme d’un emprunt, ce qui nous évite d’ouvrir notre capital. Nous pensons avoir convaincu ces deux banques grâce à nos résultats. En 2018, nous avions généré 3,8 millions d’euros de chiffre d’affaires, contre 2,2 millions en 2017. D’ici la fin de l’année, nous pensons atteindre les 6,5 millions d’euros de revenus. En 2019, nous anticipons donc une croissance d’environ 70 %. 

Quels projets allez-vous mener avec ce capital ? 

Nous travaillons actuellement sur un nouvel « espace vendeur », au sein duquel nos clients pourront retrouver des informations transparentes sur les statistiques de leurs annonces, des avis sur l’emplacement d’un bien, son prix… Via cet espace, que nous dévoilerons en octobre 2019, certaines tâches seront automatisées et personnalisées. La signature électronique sera également rendue gratuite. Grâce à ce nouveau capital, que nous aimerions compléter courant 2020 par une levée de fonds en private equity, nous allons également effectuer des recrutements au siège, dans le marketing, la technique et le support. De 10 collaborateurs début 2018, nous sommes passés à 18. D’ici la fin de l’année, notre équipe parisienne devrait dénombrer une vingtaine de personnes. 

Allez-vous accélérer le recrutement de conseillers immobiliers ?

Aujourd’hui, notre réseau dénombre 150 agents immobiliers sur le terrain. D’ici la fin de l’année, nous devrions en compter 200. Pour les attirer, nous poursuivons la création de nouvelles applications web afin de les aider à travailler plus efficacement au quotidien. Nous lancerons bientôt une nouvelle version de l’outil « Keros », qui permettra aux conseillers d’aller plus loin dans le suivi des ventes des filleuls et des challenges internes. Notre nouvelle promesse, c’est de leur permettre de vendre en s’amusant. Dans cette optique, nous travaillons sur la dimension de la gamification, que nous souhaitons appliquer au recrutement comme à la gestion des tâches quotidiennes. Nous aimerions par exemple développer des systèmes de récompenses ludiques, qui boostent leur engagement au sein du réseau. 

Aurélie Tachot