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« En 2018, nous délocaliserons des événements en région », Stéphane Scarella, FF2i

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Pas de grand chamboulement en vue dans la structure du programme 2018 de la Fédération Française de l’Internet Immobilier. Mais trois défis : multiplier les événements en région, être mieux identifié par les pouvoirs publics et continuer à gagner en qualité dans le contenu offert à ses 200 entreprises membres. Interview de Stéphane Scarella, qui fêtera en mars prochain second anniversaire à la tête de la FF2i

« En 2018, nous délocaliserons des événements en région », Stéphane Scarella, FF2i - © D.R.
« En 2018, nous délocaliserons des événements en région », Stéphane Scarella, FF2i - © D.R.

Quel bilan dressez-vous de l’année 2017 ?

Nous en tirons une grande satisfaction tant sur le plan quantitatif que qualitatif. La Fédération a franchi la barre des 200 sociétés membres l’an dernier et nous avons gagné une quarantaine de nouveaux adhérents en 2017. Toutes les typologies de notre écosystème sont désormais représentées : portails, réseaux d’agences, promoteurs, prestataires type éditeurs de logiciels et webagencies. Nous avons aussi de plus en plus d’agences indépendantes… et ce sera d’ailleurs un objectif majeur pour 2018. Enfin, nous rassemblons beaucoup de start-ups. Elles peuvent adhérer à la FF2i pour 250 euros par an et ainsi rencontrer les acteurs du marché, pitcher devant leurs pairs et réseauter à chaque événement. Les jeunes pousses qui se développent très bien aujourd’hui, comme Solen, Meero ou Lok-iz, sont toutes passées à un moment ou à un autre sur la tribune de la FF2i.

Quelles seront vos priorités pour cette année ?

Notre fédération est nationale ; nous ne devons pas en avoir que le nom ! En 2018, nous délocaliserons des événements en région. Nous avions commencé l’an dernier à Lille. Chaque trimestre, nous organiserons un Déjeuner de l’Innovation. Le premier aura lieu à Rennes le 23 janvier, dans les locaux de la French Tech de Rennes-Saint-Malo. Nous irons aussi dans le Sud-Est d’ici l’été, puis nous terminerons l’année soit à Bordeaux soit à Toulouse. Nous souhaitons plus que jamais aller à la rencontre des marchés locaux de l’innovation, qui regorgent d’initiatives incroyables. De plus, nous souhaitons que la FF2i contribue au débat public, car elle a des idées. Nous voulons être identifié comme un acteur à solliciter auprès des ministères de tutelle du numérique et de la cohésion des territoires. Nous y travaillerons en 2018.

D’autres moments forts à venir ?

Une de nos missions est de créer des conditions de networking pour nos membres. En 2018, il se passera quelque chose tous les 2-3 mois.  Nous reconduirons notre grand forum annuel, qui a accueilli plus 250 personnes l’an dernier. Nous restons très associés au salon RENT, où nous avons notre propre prix de l’innovation. Enfin, nous faisons un voyage d’étude par an. Après Miami en juin dernier, nous partirons à Tel Aviv fin mars. C’est une énorme place digitale, archi reconnue dans le monde en matière d’innovation. Nous sommes en train de construire le programme. Parmi les rendez-vous que nous ciblons, je peux vous citer le portail Yad2, le logiciel Bambee…ou Waze pour la success story israélienne. Nous tenons à apporter un contenu diversifié et de qualité, avec des rencontres inédites et quelques surprises.

Quelle sera LA tendance 2018 dans l’immobilier selon vous ?

L’an dernier, j’avais répondu les chatbots. Pour 2018, je ne sais pas si une tendance en particulier va se distinguer tant je vois émerger d’initiatives et d’innovations dans notre écosystème immobilier, mais probablement que tous les sujets autour de la qualification de leads et la programmatique seront prédominants.  Dans tous les cas, j’observe que l’innovation vient toujours par l’usage.

Gaëlle Fillion