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« La FF2i est un lieu d’échange et de veille technologique », Hervé de Kermadec

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Après une dizaine d’années à la tête de la Fédération Française de l’Internet Immobilier, Hervé Parent a passé la main en avril dernier à Hervé de Kermadec. Cet entrepreneur du web - fondateur du site de centralisation et de vérification de dossiers de location BePrems - entend poursuivre la voie tracée par son prédécesseur pour favoriser le partage d’expériences entre les professionnels du secteur

« La FF2i est un lieu d’échange et de veille technologique », Hervé de Kermadec - © D.R.
« La FF2i est un lieu d’échange et de veille technologique », Hervé de Kermadec - © D.R.

Le nouveau président de la FF2i nous parle de son parcours et de ses projets.

Comment êtes-vous arrivé dans l’immobilier ?

Je ne viens pas du secteur. Initialement, ma société Green Point développe des solutions de vérification de dossiers administratifs de particuliers pour la banque et l’assurance. Lorsque nous avons lancé BePrems en 2011, nous avons rapidement souscrit à la FF2i. On nous a alors donné l’opportunité de présenter notre produit aux acteurs du marché de l’Internet immobilier, qui nous ont réservé un accueil chaleureux. La FF2i est un lieu d’échange convivial entre les start-up, les grandes entreprises historiques et les prestataires. Pour réussir dans ce domaine, il faut vite trouver sa place dans cet écosystème. 

Quelles ont été vos motivations pour candidater à la présidence de la FF2i ?

Hervé Parent a été le grand artisan de cette Fédération. C’est lui qui l’a fait grandir et qui lui a donné la place qu’elle a aujourd’hui. Il a souhaité passer le relais. J’étais déjà impliqué dans l’organisation du forum annuel. Il m’a proposé de reprendre le flambeau compte-tenu du positionnement naturellement fédérateur de BePrems. Nous n’avons pas de concurrents sur le marché. J’ai été le seul à présenter ma candidature auprès du conseil d’administration. La FF2i est une petite Fédération dont la structure est légère ; c’est d’ailleurs ce qui la rend sympathique. C’est avant tout un lieu d’échange et de veille technologique pour les acteurs du marché. 

Quelles seront vos missions ?

Nous allons tout d’abord maintenir la cadence des événements. Nos déjeuners de l’innovation auront lieu tous les trimestres en plus du forum annuel et d’un voyage d’étude à l’étranger organisé tous les ans. Je me fixe l’objectif de faire grossir notre base d’adhérents en allant chercher de nouveaux publics. La Fédération compte actuellement 150 entreprises membres environ. D’ici 3 ans, nous voulons doubler ce chiffre. Aujourd’hui, les métiers du syndic et de l’administration de biens sont peu représentés au sein de la FF2i. Avec la loi Alur, ils sont désormais contraints de prendre un virage technologique. Nous constatons par ailleurs que notre profession est assez segmentée selon que les acteurs relèvent de la transaction, de la promotion immobilière ou de la location par exemple. Nous envisageons de mettre en place des groupes de travail thématisés. Enfin, nous réfléchissons à un mode de cotisation adapté en fonction du chiffre d’affaires des membres, notamment pour faciliter l’accès aux start-up. Actuellement l’adhésion est fixée à 250 euros par an.

Les prochains moments forts ?

Nous dévoilerons un nouveau site web courant juillet. Par ailleurs, la FF2i remettra le Prix de l’Innovation dans le cadre du prochain salon RENT en octobre prochain. Le règlement et le jury sont en train d’être constitués mais nous savons déjà que ce concours sera sponsorisé par Explorimmo. L’appel à candidatures sera diffusé en septembre. 

Propos recueillis par Gaëlle Fillion