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Stéphane Plaza Immobilier va au-delà de l’effet de mode

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Le cap des 300 agences a été atteint pour Stéphane Plaza Immobilier  ! En 2018, la franchise a ouvert une centaine d’agences sur tout le territoire français. Pourtant, son fondateur Stéphane Plaza se fait de plus en plus discret… Ces prochains mois, c’est sur ses franchisés - et non plus sur la personnalité de l’animateur de M6 - que le réseau souhaite capitaliser

Stéphane Plaza Immobilier va au-delà de l’effet de mode - © D.R.
Stéphane Plaza Immobilier va au-delà de l’effet de mode - © D.R.

Stéphane Plaza est vecteur de confiance. Mais qu’en est-il du réseau immobilier qu’il a lancé en 2015 ? « Notre image de marque est désormais forte et va au-delà de la personnalité de Stéphane Plaza », assure Cyril Parmentier, directeur du développement du réseau Stéphane Plaza Immobilier. Cette année, l’animateur vedette a pris du recul par rapport à sa franchise. « Il apparaît de moins en moins. Il préfère s’effacer et laisser de la place à ses franchisés », ajoute-t-il. Malgré ça, le réseau, élu parmi « les réseaux d’agences immobilières préférés des Français »* derrière Century 21, continue d’attirer des candidats. En 2018, la franchise a signé 120 contrats et ouvert 100 agences immobilières, ce qui porte à 330 le nombre d’agences actuellement ouvertes. Un chiffre encore restreint par rapport aux « gros » du marché mais en constante évolution. « L’année 2018 a été excellente, confirme Cyril Parmentier. Nous nous rapprochons de l’objectif que nous nous étions fixés lors du lancement du réseau en 2015 : atteindre 500 agences d’ici 2020 », se réjouit-il.

Les franchisés surfent sur l’image de marque

Le nombre de candidats intéressés pour rejoindre le réseau Stéphane Plaza Immobilier ne fléchit pas. « Nos résultats de ces trois dernières années encouragent les professionnels qui étaient jusqu’ici sceptiques à se tourner vers notre enseigne. Ils la voient désormais comme pérenne », indique-t-il. Il faut dire que les franchisés de l’enseigne sont de très bons ambassadeurs de la marque. La majorité des agents immobiliers ont vu leur activité s’améliorer depuis qu’ils sont sous l’égide de Stéphane Plaza. « J’ai tout de suite été surpris par l’accueil des clients et par la notoriété de Stéphane Plaza. Nous avons immédiatement saisi l’impact de la marque sur le marché, grâce à une quantité de contacts plus importante que la moyenne », illustre Hervé Pierre, directeur d’une agence à Carpentras, ouverte il y a deux ans. David Atlan, directeur d’une agence à La Ciotat, le confirme. « Depuis le lancement de notre activité, tous les indicateurs ont augmenté : nombre de ventes, premières locations, premiers mandats de gestion, accroissement des mandats exclusifs… », témoigne-t-il. « Etre associé au réseau Stéphane Plaza Immobilier, c’est une bonne carte de visite. Même si ça ne fait pas tout, le nom parle, il a une résonnance auprès de nos clients », confie Nénad Arsenin, directeur d’agences à Arles et Nîmes.     

390 000 euros de chiffre d’affaires moyen

Avec de tels ambassadeurs, il n’est pas étonnant que le réseau souhaite capitaliser sur ses franchisés pour en attirer de nouveaux. « Nous aimerions être dans une logique de co-construction avec eux. Nous prévoyons de les interroger sur le sens qu’ils veulent donner à notre marque, via la plateforme « Workplace by Facebook » qu’ils utilisent pour interagir« , indique Cyril Parmentier. Porté par un contexte où de nombreux franchisés veulent ouvrir leur propre structure, le réseau vise l’ouverture d’une centaine d’agences en 2019. Comment ? En s’appuyant sur un argument massue.  »Le chiffre d’affaires annuel moyen par franchisé est en constante évolution. Il est désormais de 390 000 euros hors taxe", indiquele directeur du développement. En 2016, chaque franchisé dégageait un chiffre de 350 000 euros. Comme les autres réseaux immobiliers, pléthoriques sur le marché, celui de l’animateur vedette devra toutefois continuer à se réinventer pour perdurer. Même si l’image de Stéphane Plaza n’a visiblement pas pris une ride, la franchise pourrait notamment être challengée par les réseaux sans commission ou à commission fixe, en phase d’émergence.

Aurélie Tachot