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« Nous lançons I@D en Espagne et en Italie début 2018 », Roland Tripard

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Le réseau de mandataires I@D France poursuit sa fulgurante ascension, que rien ne semble pouvoir arrêter. Alors que le cap des 5000 agents en France vient d’être franchi, l’enseigne repart à la conquête de l’Europe, après un premier coup d’essai au Portugal fin 2015. Le Président du Directoire d’I@D, Roland Tripard dévoile ses actualités et partage sa vision du marché

« Nous lançons I@D en Espagne et en Italie début 2018 », Roland Tripard - © D.R.
« Nous lançons I@D en Espagne et en Italie début 2018 », Roland Tripard - © D.R.

Où en est I@D aujourd’hui ?

Nous avons dépassé les 5000 conseillers en France il y a quelques jours et nous comptabilisons 550 conseillers au Portugal. En termes de chiffre d’affaires, nous avons clôturé à 114 millions d’euros en juin 2017, dont 112 millions réalisés en France. Pour l’exercice en cours, nous projetons une belle croissance. Je suis d’une nature prudente mais je peux vous dire que nous dépasserons largement le seuil des 150 millions d’euros de chiffre d’affaires en juin 2018.

Quels sont vos projets pour 2018 ?

Nous avons un grand chantier international, puisque nous lançons I@D en Espagne et en Italie tout début 2018. Nous sommes prêts : nous avons déjà des équipes locales, des bureaux à Milan et à Barcelone, nous avons travaillé sur les sites web … Et nous aurons un début de réseau dans les deux pays pour le lancement ! L’Espagne et l’Italie sont deux gros marchés pour l’immobilier. Ils ont en outre une grande proximité relationnelle et culturelle avec la France et avec le Portugal. Historiquement, il y a beaucoup d’échanges de population entre ces pays, avec des liens familiaux et amicaux très forts, liés aux vagues d’immigration, aux voyages d’étude, etc. C’est un atout essentiel pour notre modèle, qui est la conjonction de l’immobilier, de l’entreprenariat, du marketing du réseau et de l’internet.

D’autres chantiers en cours sur l’aspect métier ?

Contrairement à l’idée reçue, une des clés du système I@D c’est la qualité de la formation fournie aux conseillers par le siège mais aussi celle dispensée par les parrains eux-mêmes. Nous venons de lancer le « programme d’accompagnement initial », qui est un nouvel outil de formation et de coaching mis à disposition des parrains pour accompagner leurs filleuls pendant les premiers mois d’activité. C’est une nouvelle brique très importante dans notre dispositif. Un autre chantier important va nous occuper en 2018 : nous pensons qu’il est temps de faire émerger la marque I@D !

En tant qu’ex-n° 1 de SeLoger, quel regard portez-vous sur la concentration du marché des portails immobiliers ?

Alors que le marché des sites d’annonces se concentre, le nombre d’interlocuteurs avec qui I@D travaille pour donner de la visibilité aux annonces de ses conseillers ne réduit pas ; au contraire. Il est question que SeLoger et Logic-Immo se rapprochent. Il est avéré que Leboncoin rachète AVendreAlouer. Mais dans le même temps, Facebook lance Marketplace, Google annonce son intention de revenir dans l’immobilier, il ne se passe pas une journée sans que de nouveaux acteurs émergent. Il y a 20 ans, lancer un portail d’annonces en ligne était incroyablement nouveau. Aujourd’hui, les acteurs ont beaucoup grossi. Quand il faut investir plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année pour être visible, il est difficile de rester petit. Ce phénomène de concentration est donc naturel pour un marché qui arrive à maturité.

Quel est votre pronostic sur la santé de l’immobilier en 2018 ?

Nous avons la chance d’être sur un marché qui a retrouvé un volume de transactions très élevé. En revanche, on se doit d’être prudent dans les prévisions car sur les 6 derniers mois, nous avons constaté que la période de croissance des volumes était révolue. Mais dans tous les cas, le modèle I@D prouve sa pertinence. Quand le marché va bien, nous sommes en croissance de 40 voire de 45 %. Si le marché ralentit, I@D en bénéficiera également car les acteurs de l’immobilier voudront limiter leurs coûts fixes. Or, nous leur offrons la possibilité d’ouvrir une agence immobilière virtuelle avec un potentiel de développement illimité pour moins de 200 euros par mois. 

Gaëlle Fillion