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« Me spécialiser dans le viager m’a permis de tripler mon chiffre d’affaires », Sophie Richard, Viagimmo

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Le viager, un segment de marché prometteur ? Sophie Richard y croit dur comme fer ! Après avoir travaillé au sein d’une agence immobilière classique, elle s’est spécialisée dans cette activité et a lancé, il y a quelques semaines,Viagimmo

« Me spécialiser dans le viager m’a permis de tripler mon chiffre d’affaires », Sophie Richard, Viagim - © D.R.
« Me spécialiser dans le viager m’a permis de tripler mon chiffre d’affaires », Sophie Richard, Viagim - © D.R.

Une marque dont elle veut faire un réseau national. Explications.

Comment avez-vous découvert la vente en viager ?

En 2012, j’ai ouvert ma première agence immobilière aux Sables d’Olonne, après 10 ans comme juriste au sein d’un Adil. Alors que j’étais sollicitée par un notaire pour organiser plusieurs ventes en viager, j’ai perçu tout de suite le potentiel de cette activité largement laissée en friche par les professionnels de l’immobilier. J’ai alors décidé de m’y consacrer totalement et de créer une agence appelée « Le conseil en viager ». Cette approche m’a permis de tripler mon chiffre d’affaires en douze mois ! Après quatre années d’activité, j’ai commencé à préparer le lancement de Viagimmo, une marque dédiée au viager qui serait présente sur toute la France, via des agences sous licence de marque. Officiellement lancé en septembre, le réseau est aujourd’hui en cours de constitution. Des professionnels situés à Bordeaux et Nantes devraient ouvrir de premières agences fin 2017 ou début 2018. Je reçois, par ailleurs, des demandes de Paris, Marseille, Lyon…

En quoi le marché du viager est-il prometteur ?

Le viager dispose d’un gros potentiel : il est une réponse au contexte économique actuel. D’un côté, il y a de nombreuses personnes âgées qui sont confrontées au gel des retraites et souffrent de faibles revenus. De l’autre, des Français qui peinent à accéder à la propriété… Dès lors, le viager paraît un moyen idéal d’aider les uns et les autres. Et s’il n’existe aucun chiffre sur le plan national pour évaluer ce marché, les résultats obtenus par mon agence parlent d’eux-mêmes. Sans réaliser aucun démarchage, je dispose aujourd’hui de plus de 60 mandats en cours et je réalise 3 à 4 ventes par mois. Aux Sables d’Olonne, mon agence génère environ 280 000 euros HT de chiffre d’affaires par an. Tout ceci sans me consacrer à 100 % à cette activité puisque je suis aussi très occupée par le lancement de Viagimmo.

Quelle est votre stratégie pour devenir un réseau national ?

Je demande à chaque nouvelle recrue d’être en capacité de rassurer un public qui s’intéresse au viager mais qui ne sait pas à qui s’adresser et qui, malheureusement, garde en tête un certain nombre de préjugés qu’il nous faut combattre. En résumé, la clientèle doit pouvoir nous contacter à tout moment en cas de soucis et pour n’importe quelle question. Ce que je cherche, ce sont des professionnels compétents dans de multiples domaines - juridique, fiscal, financier, immobilier - mais aussi capables de faire preuve d’empathie, de transparence, de confiance et d’éthique. Les agences Viagimmo bénéficieront, enfin, d’outils que j’ai fait développer par des prestataires extérieurs comme un logiciel spécialisé de transaction viagère et un dispositif d’estimation de prix spécifique. 

Morgan Robert