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Les trois enseignements à retenir du baromètre LPI-SeLoger

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Comme chaque année, l’ardeur des mois d’été est suivie d’un léger ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier, d’après la 15e édition du Baromètre LPI-SeLoger, qui dévoile les tendances-clés du marché du mois d’octobre

Les trois enseignements à retenir du baromètre LPI-SeLoger
Les trois enseignements à retenir du baromètre LPI-SeLoger

Zoom sur les informations les plus marquantes.

Les prix baissent dans l’ancien

L’emballement des mois d’été est bel et bien terminé, selon le Baromètre LPI-SeLoger. En octobre, les prix des biens ont marqué le pas dans la plupart des villes de plus de 150 000 habitants. Dans l’ancien, ces derniers ont baissé de - 1,3 % sur trois mois. Soit - 1 % pour les appartements et - 1,9 % pour les maisons. Le prix moyen au m2 est désormais de 3209 euros : 2889 euros pour une maison et 3449 euros pour un appartement. A Nantes par exemple, les prix signés (c’est-à-dire ceux actés lors de la signature du compromis) ont chuté de - 6,4 % en l’espace de trois mois. A noter que ce recul, constaté à l’échelle nationale, est néanmoins deux fois moins rapide qu’il y a un an : en 2014, à la même période, les prix reculaient en effet de - 2,3 % en France.

Les marges de négociation se stabilisent

En moyenne, tous biens confondus, la marge de négociation, qui mesure la variation entre le prix affiché à la prise de mandat et le prix signé, s’est établie à 4,8 % en octobre, dans l’ancien. Plus précisément 4,8 % pour les appartements et 4,9 % pour les maisons. Des pourcentages qui continuent leur baisse et reviennent ainsi à un niveau normal, selon le Baromètre LPI-SeLoger. Quelques exceptions demeurent : en Bretagne, où le marché est très déséquilibré, les marges restent fortes (7,2 % pour les appartements et 6,6 % pour les maisons) tandis qu’en Midi-Pyrénées, où la demande de logements reste forte, celles-ci se réduisent comme peau de chagrin (4,1 % pour les appartements et 1,2 % pour les maisons).

Le volume de transactions est en hausse

Les ventes de logements anciens ont progressé de 7,6 % par rapport à octobre 2014. En province, où la reprise du marché est plus nette, le niveau des ventes a augmenté de 9 % en un an tandis qu’en Ile-de-France, il a rebondi de 4,5 %, retrouvant ainsi le même que fin 2013, avant le début de la Loi Alur. D’après le Baromètre LPI-SeLoger, ce niveau ne dépassera toutefois pas la barre des 10 % en 2015. Et pour cause : les potentiels acquéreurs pourraient choisir de reporter la réalisation de leur projet afin de bénéficier des nouvelles dispositions en faveur de la primo-accession, notamment de l’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ), prévu en 2016. Une hypothèse qui laisse présager une nette reprise de l’activité immobilière dès 2016. 

Aurélie Tachot